À l’occasion du 120ᵉ anniversaire de la loi du 9 décembre 1905 consernant la séparation des Églises et de l’État, le Laboratoire de la République vous propose un temps fort le dimanche 7 décembre à 15h à La Scala Paris. La représentation de la pièce Le Professeur, écrite par Émilie Frèche, mise en scène par Muriel Mayette-Holtz et interprétée par Carole Bouquet, sera suivie d’un échange avec Émilie Frèche et Iannis Roder autour des enjeux de la laïcité dans nos sociétés contemporaines.
Il y a 120 ans, la loi du 9 décembre 1905 consacrait la séparation des Églises et de l’État, posant les fondations de la laïcité française. Ce principe, garant de la liberté de conscience et de la neutralité de l’État, reste au cœur de notre pacte républicain.Pour célébrer cet anniversaire et rappeler la force toujours actuelle de ce texte, le Laboratoire de la République propose un moment de réflexion et de partage à travers la pièce Le Professeur.
Écrite par Émilie Frèche, Le Professeur retrace les derniers jours de Samuel Paty, professeur d’histoire-géographie assassiné en octobre 2020 après avoir montré des caricatures de Charlie Hebdo lors d’un cours sur la liberté d’expression. La mise en scène de Muriel Mayette-Holtz et l’interprétation poignante de Carole Bouquet rendent hommage à son engagement et questionnent la place de l’école, de l’autorité et du savoir dans notre société.
À l’issue de la représentation, un débat sera organisé au restaurant du théâtre avec Émilie Frèche, écrivaine et scénariste, et Iannis Roder, professeur agrégé d’histoire et membre du Conseil des sages de la laïcité.
Cet échange, initié par le Laboratoire de la République, s’inscrit dans une réflexion plus large sur l’héritage et la portée contemporaine de la loi de 1905. Plus d’un siècle après sa promulgation, alors que notre société est traversée par de nouvelles formes de revendications identitaires et religieuses, cette loi demeure un repère essentiel pour penser l’unité républicaine et la liberté de chacun.
📍 La Scala Paris, 13 boulevard Strasbourg, 75010
🗓️ Dimanche 7 décembre, 15h
🎟️ Tarifs : entre 15 € et 56 €👉 Réservation directement sur le site de La Scala Paris
Prendre sa place
Comment conjuguer liberté religieuse et vivre-ensemble dans notre République ?
C’est à cette question brûlante qu’ont répondu, le 24 septembre 2025 à Bordeaux, le grand imam Tareq Oubrou, le professeur de droit public Ferdinand Mélin-Soucramanien, la présidente de la LICRA Bordeaux-Gironde Sarah Bromberg et le prêtre Basile Dumont. Entre cadre juridique, éducation des jeunes, égalité femmes-hommes et diversité des pratiques spirituelles, la soirée a offert un débat riche et sans détour sur la laïcité, ce pilier républicain qui nous unit tous.
Le 24 septembre 2025, le Laboratoire de la République inaugurait son antenne bordelaise à l’occasion d’une conférence consacrée au thème « Laïcité et religions : quels chemins pour vivre ensemble ? », en présence de Ferdinand Mélin-Soucramanien (professeur de droit public), Tareq Oubrou (grand imam de Bordeaux), Sarah Bromberg (présidente de la LICRA Bordeaux-Gironde) et de Basile Dumont (prêtre de la paroisse de Talence).
Les échanges ont permis d’explorer ce principe fondateur de la République sous ses dimensions historique, juridique, sociologique et contemporaine, confirmant que la laïcité est une condition essentielle du vivre-ensemble, tout en révélant les tensions qui traversent son application dans un contexte marqué par la pluralité religieuse et l’évolution des pratiques sociales.
Un cadre historique et juridique en constante évolution
La laïcité s’enracine dans des jalons législatifs majeurs, comme le souligne Ferdinand Mélin-Soucramanien : la laïcisation de l’enseignement en 1882, la séparation des Églises et de l’État en 1905, ou encore la récente loi de juillet 2025 contre le racisme et l’antisémitisme dans l’enseignement supérieur. Trois piliers en structurent la définition : liberté de conscience, séparation de l’État et des cultes, et obligation de se conformer aux règles communes sans invoquer ses croyances.
Le Conseil constitutionnel a lui-même cherché à la définir, notamment dans une décision de 2004, au moment où se posait la question de l’articulation entre la Constitution française et le projet de Traité pour une Constitution européenne. Il avait alors affirmé que la laïcité interdit à quiconque de se prévaloir de ses croyances religieuses pour s’affranchir des règles communes. Cette interprétation, à laquelle Ferdinand Mélin-Soucramanien dit se rallier, fait de la laïcité non seulement une garantie de liberté mais aussi une condition du vivre-ensemble et un pilier de la République.
Religion, société et jeunesse : des rapports contrastés
Loin d’être un principe figé, la laïcité s’adapte aux évolutions sociétales. Tareq Oubrou rappelle que toute religion ne se vit pas seulement, elle se pense également. Faute d’un travail d’interprétation et de médiation doctrinale, une « sainte ignorance » traverse toutes les religions. L’accès direct et sans filtre aux contenus religieux via les réseaux sociaux favorise ce qu’il appelle une « désécularisation sauvage », où les jeunes, souvent plus connectés à TikTok qu’à leurs propres parents ou à des médiateurs, se montrent parfois plus religieux que la génération précédente.
Dès lors, l’enjeu de la transmission devient central. « On ne peut pas obliger quelqu’un à adorer Dieu », rappelle Tareq Oubrou, soulignant que la coercition religieuse, physique ou psychologique, est non seulement juridiquement interdite mais théologiquement vaine. La foi suppose liberté et intention. D’où l’importance, selon lui, d’introduire le doute, la pédagogie et une éducation au discernement dès l’enfance.
Dans cette perspective, Sarah Bromberg insiste sur la dimension éducative et citoyenne de la laïcité, notamment auprès des jeunes, mais aussi sur l’égalité entre femmes et hommes, qui doit demeurer un principe intangible dans la société.
Liberté religieuse, espace public et ordre républicain
La laïcité se situe à l’intersection de la liberté religieuse garantie par le droit, y compris européen, et de la neutralité attendue des institutions. Les discussions ont rappelé une distinction fondamentale : si les agents du service public doivent rester neutres, l’espace public ne saurait être totalement aseptisé.
Ferdinand Mélin-Soucramanien a insisté sur la nécessité de renforcer la neutralité dans certains services particulièrement sensibles, comme l’hôpital public et les transports. Mais il met en garde contre une crispation excessive sur les signes religieux dans l’espace public.
Cette distinction a été largement reprise par les intervenants : la République est laïque, mais l'ensemble des individus constituant notre société ne l’est pas. La laïcité n’est pas une religion ni une idéologie, mais une branche commune « sur laquelle tout le monde est assis », selon l’expression de Tareq Oubrou, et que chacun, croyant ou non, a le devoir de défendre car elle protège tous les citoyens.
Une recomposition du paysage religieux
Les évolutions religieuses en France reflètent à la fois un reflux global et des dynamiques de renouveau. Basile Dumont souligne par exemple l’augmentation significative du nombre d’adultes demandant le baptême, multiplié par deux en quelques années, signe d’un regain de quête spirituelle. En parallèle, les travaux de politistes comme Yann Raison du Cléziou mettent en évidence un mouvement plus général de reflux des pratiques religieuses.
Tareq Oubrou cite aussi Peter Berger, sociologue américain, qui dès les années 1980 constatait le retour du religieux dans l’espace politique, notamment à travers les mouvements évangéliques. La France n’échappe pas à cette recomposition, où coexistent désaffiliation et réinvestissement religieux.
Perspectives et recommandations
Les intervenants ont formulé plusieurs recommandations pour l’avenir :
• Clarifier davantage encore la distinction entre liberté dans l’espace public et règles strictes de neutralité dans les services publics, à renforcer dans certains services particulièrement sensibles.
• Promouvoir une sensibilisation large aux valeurs républicaines et encourager un dialogue respectueux entre convictions.
• Encourager un portage politique large de la laïcité, afin qu’elle demeure un projet républicain d’espérance partagé et défendu par le plus grand nombre.
• Développer une éducation au discernement et à la liberté de conscience, en protégeant les jeunes contre toute forme de coercition.
https://www.youtube.com/watch?v=SxaB1GuYIg4
Le Laboratoire de la République poursuit son développement en région et ouvre une antenne à Bordeaux. Pour marquer cette implantation, une première conférence est organisée le mercredi 24 septembre 2025 à 18h30, à l’Amphi Ellul du Pôle juridique et judiciaire de l’Université de Bordeaux.
Conçu comme un principe protecteur garantissant à chacun la liberté de croire ou de ne pas croire, ce pilier républicain suscite aujourd’hui de nombreuses interrogations, et parfois même des crispations. Dans une société plus diverse que jamais, comment faire de la laïcité non pas une ligne de fracture, mais un langage commun qui nous permette de mieux vivre ensemble ?
Cette rencontre, ouverte à toutes et tous, permettra d’engager un débat constructif autour de cette valeur fondatrice de la République, en présence d’étudiants, de citoyens et de personnalités engagées. Elle donnera également le coup d’envoi d’un cycle d’initiatives et de réflexions porté par la nouvelle antenne bordelaise du Laboratoire de la République.
Avec :
Ferdinand Mélin-Soucramanien – Professeur de droit public à l’Université de Bordeaux, constitutionnaliste
Sarah Bromberg – Présidente de la LICRA Bordeaux-Gironde
Tareq Oubrou – Grand Imam de Bordeaux
Basile Dumont – Prêtre de la paroisse de Talence
et le témoignage du Rabbin de Bordeaux Moïse Taïeb
Quand ? Mercredi 24 septembre 2025 – 18h30
Où ? Amphi Ellul, Pôle juridique et judiciaire, Université de Bordeaux,
35 place Pey Berland, 33000 Bordeaux
Inscription obligatoire
Attention : Nombre de places limité
Cliquez ici pour vous inscrire
C’est dans le cadre feutré et intellectuellement stimulant de la Maison de l’Amérique latine qu’a eu lieu, le 12 mai, une nouvelle édition des "Conversations éclairées", autour de Renée Fregosi, philosophe et politologue, ancienne maître de conférences à la Sorbonne Nouvelle. Elle y présentait son dernier essai "Le Sud global à la dérive. Entre décolonialisme et antisémitisme", paru aux éditions Intervalles.
Un concept flou, une réalité préoccupante
Animée par Brice Couturier, journaliste et essayiste, et Chloé Morin, politologue, la discussion a permis d’éclairer un terme désormais omniprésent dans les discours politiques et militants : le "Sud global". Loin d’un simple substitut post-colonial aux "pays du tiers-monde", ce concept agrège aujourd’hui des pays aux trajectoires historiques, politiques et culturelles très différentes — de l’Amérique latine à l’Afrique subsaharienne, du Proche-Orient à l’Asie du Sud-Est — autour d’un discours de ressentiment à l’égard de l’Occident.
Mais que recouvre réellement cette notion ? Pour Renée Fregosi, le Sud global n’est pas tant une réalité géopolitique qu’une fiction idéologique, forgée sur des bases émotionnelles et identitaires, où s’opèrent des glissements sémantiques dangereux. Ce conglomérat mouvant, en apparence uni dans la dénonciation des puissances occidentales, masque en réalité des allégeances autoritaires et des contradictions profondes, notamment autour de la liberté, de la démocratie, des droits humains ou de l’universalisme.
Une dérive politique et morale
Au cœur de l’ouvrage et de la discussion, la critique du discours décolonial, qui tend à essentialiser les peuples et à opposer systématiquement l’"opprimé" du Sud au "colonisateur" du Nord. Ce renversement moral, explique R. Fregosi, conduit parfois à réhabiliter des régimes autoritaires ou à excuser l’intolérable, au nom d’un anti-occidentalisme radical. Elle pointe ainsi les convergences de certains États du Sud global avec l’axe Moscou-Ankara-Téhéran, qui se présente aujourd’hui comme une alternative à l’ordre libéral international.
Plus troublant encore, selon R. Fregosi : la manière dont certains segments du Sud global et de ses soutiens dans les sociétés occidentales reprennent ou tolèrent des discours antisémites, dissimulés sous des postures "antisionistes". Une confusion lourde de conséquences, où l’hostilité envers Israël sert souvent de paravent à une haine plus ancienne et plus profonde.
Un appel à la vigilance et à la lucidité
Renée Fregosi a plaidé pour une lecture lucide et critique des nouvelles alliances géopolitiques, des discours idéologiques qui les accompagnent, et des effets délétères de l’importation dans les sociétés démocratiques de conflits et de logiques identitaires exogènes. Elle appelle à ne pas céder à l’illusion d’un Sud global uni et progressiste, là où dominent parfois autoritarisme, cléricalisme et rejet des valeurs universalistes.
https://youtu.be/zKWhBYmT8_s
Le Soudan s’enfonce dans la guerre et l’oubli. Tandis que les combats ravagent Khartoum et déplacent des millions de personnes, la scène internationale détourne le regard, saturée par d’autres urgences.
Ce pays au cœur du continent africain est aussi un carrefour où se nouent des dynamiques historiques, politiques et géopolitiques d’une rare complexité. La conférence « Soudan : une tragédie oubliée », modérée par Jean-Michel Blanquer, ambitionne de restituer la profondeur de cette crise. À travers les voix croisées de Clément Deshayes (anthropologue, chargé de recherche IRD, Laboratoire Prodig), Caroline Bouvard (directrice pays pour le Soudan de l’association Solidarités International) et François Sennesael (doctorant en sciences politiques à l’Université d’Oxford), il s’agira moins d’additionner les expertises que de faire émerger, dans un dialogue rigoureux, les strates multiples d’un drame contemporain. Car comprendre le Soudan aujourd’hui, c’est aussi interroger notre rapport collectif à la solidarité et au silence.
Quand ? Lundi 2 juin à 19h00
Où ? Maison de l'Amérique Latine
Gratuit, inscription obligatoire
Cliquez ici pour vous inscrire
Sous le signe de l’échange avec le format table ronde et de l’engagement citoyen, l’évènement de l’antenne lyonnaise du Laboratoire de la République a exploré une notion souvent délaissée ou mal comprise du triptyque républicain : la fraternité. Jean-Michel Blanquer, Président du Laboratoire, a ouvert les débats en interrogeant la place réelle de la fraternité dans une société française de plus en plus fragmentée.
Trois regards sur la fraternité : économique, générationnelle, éducation :
Notre table ronde composé de 3 intervenants riches de leurs diversité a permis de saisir les contours de la fraternité et de comment celle-ci peut se vivre concrètement dans notre société.
Cathy Simon (Centaure, sécurité routière – élue locale) a illustré la fraternité en entreprise par des initiatives concrètes : entraide entre collaborateurs, soutien aux publics fragiles et partenariats territoriaux. Pour elle, la fraternité économique passe par l’inclusion active : emploi des personnes handicapées, l’insertion des jeunes, la reconversion des seniors.
Philippe Albanel (Chez Daddy) par son intervention a mis en lumière la dimension intergénérationnelle de la fraternité. Ses cafés, conçus comme des « secondes familles », créent des espaces d’accueil et de lien social. Il appelle à un modèle hybride pour promouvoir la fraternité : un soutien public mais toujours fondé sur l’engagement citoyen local.
Olivier Dugrip (ancien recteur) a défendu une fraternité passant par l’éducation pour la rendre aussi concrète que les autres piliers républicains. De son enseignement théorique à sa promotion en dehors des temps de classe, l’école doit jouer un rôle majeur chez les jeunes à ce sujet.
Des grands défis pour la fraternité :
La fraternité dans le numérique : Le numérique peut-il rapprocher plutôt que diviser ? Les intervenants ont débattu de la fracture générationnelle et de la nécessité de former à la citoyenneté numérique dès l’école.
La fraternité dans les territoires : Comment tisser du lien dans une France marquée par des déséquilibres géographiques ? Les zones rurales ont leurs propres défis et la solution passe par des initiatives locales ancrées.
Tous ont souligné que la fraternité n’est pas qu’une vertu morale : elle doit être une obligation structurelle dans la République comme le sont la liberté et l’égalité.
Le Laboratoire de la République et plus particulièrement son antenne lyonnaise a rappelé son ambition : travailler précisément sur la fraternité dans toutes ses acceptions pour permettre d’en faire une réalité tangible à l’école, en entreprise et au cœur des politiques publiques en général. Les prochains travaux de l’antenne lyonnaise iront dans ce sens : faire vivre cet idéal républicain qu’est la fraternité.
Voir la captation :
https://youtu.be/vtFMpf_RQe4
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