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Jean-Michel Blanquer à Marseille pour porter l’ambition républicaine

par L'antenne de Marseille le 18 novembre 2024 Conférence de Jean-Michel à Marseille le 13 novembre
Le Laboratoire de la République a franchi une nouvelle étape dans son développement en organisant une conférence à Marseille, en partenariat avec Les Conférences Phocéennes et accueillie par l’EMD Business School. Cet événement a marqué la volonté de l’association de s’implanter durablement dans la région Aix-Marseille, territoire riche en histoire et en diversité, et d’y créer une antenne dynamique pour porter haut les valeurs de la République.
Une soirée inspirante et tournée vers l’avenir Jean-Michel Blanquer, président-fondateur du Laboratoire de la République, a partagé son parcours et sa vision lors d’une soirée riche en échanges. Il a évoqué ses cinq années à la tête du ministère de l’Éducation nationale, les grands défis rencontrés et les réformes qu’il a portées avec conviction. La discussion a permis d’aborder des sujets fondamentaux, tels que l’égalité des chances, la transmission des valeurs républicaines et les nouvelles dynamiques éducatives dans un monde en constante évolution. Les participants, issus d’horizons variés, ont apprécié la proximité et l’authenticité de l’échange, ainsi que la perspective d’un ancrage local du Laboratoire de la République. En rassemblant des esprits engagés autour des valeurs républicaines, cet événement témoigne de l’envie collective de renforcer les liens entre citoyens et institutions pour répondre aux défis contemporains. Un appel à rejoindre le Laboratoire de la République Cette conférence marque le début d’une aventure pour le Laboratoire de la République dans la région. Nous appelons toutes celles et ceux qui souhaitent s’engager pour défendre et promouvoir les valeurs républicaines à rejoindre notre initiative. Que vous soyez étudiants, professionnels ou simples citoyens, votre contribution est essentielle pour faire vivre un projet ambitieux au cœur d’un territoire aussi symbolique qu’Aix-Marseille. Visionnez la conférence dès maintenant Pour revivre les moments forts de cette soirée, retrouvez ci-dessous la captation intégrale de la conférence. Nous vous invitons à partager cette vidéo et à rejoindre notre communauté en devenant membre de la future antenne d’Aix-Marseille. https://youtu.be/rtj6AMSRuLE

Conférence à Lille : Jean-Michel Blanquer partage son expérience et sa vision de l’éducation

par L'antenne de Lille le 18 novembre 2024 Conférence de Jean-Michel Blanquer à Lille, le 4 novembre
Le 4 novembre dernier, l'antenne lilloise du Laboratoire de la République a eu l'honneur d'accueillir Jean-Michel Blanquer, président-fondateur de l'association et ancien ministre de l’Éducation nationale. Cet événement, organisé en partenariat avec ESPOL, a permis aux participants de découvrir les coulisses du parcours d’un homme engagé pour l’éducation et d’échanger sur les défis à venir dans ce domaine clé de notre société.
La soirée a débuté par une présentation du Laboratoire de la République et du parcours de Jean-Michel Blanquer. À travers un format dynamique mêlant échanges interactifs et interventions thématiques, Pierre et Carmen, animateurs de la soirée et membre de l'antenne, ont mis en lumière ses cinq années à la tête du ministère de l’Éducation nationale. Un moment marquant de la soirée fut la réaction de Jean-Michel Blanquer à un micro-trottoir réalisé auprès de citoyens, révélant leurs attentes et préoccupations sur l’éducation, à retrouver sur notre compte Instagram (@laboratoiredelarepublique). En conclusion, Jean-Michel Blanquer a partagé sa vision pour l'avenir de l’éducation, en insistant sur le rôle clé que chacun, des institutions aux citoyens, peut jouer. Ce moment d'échange a été enrichi par l’intervention de Violette Spillebout, députée du Nord, qui a apporté une perspective locale sur les défis éducatifs. Un franc succès pour l’antenne lilloise Cet événement a illustré la capacité du Laboratoire de la République à réunir des personnalités inspirantes et à offrir un espace de réflexion autour des valeurs républicaines. Une belle réussite pour l’antenne lilloise, qui confirme son dynamisme et son rôle dans le débat public. Rendez-vous est donné pour les prochaines initiatives, afin de continuer à faire vivre la République au cœur des territoires.

Lutte contre le harcèlement scolaire : un combat de tous les jours

par Nathan Smadja le 9 novembre 2023
À l'occasion de la journée nationale de la lutte contre le harcèlement scolaire, le Laboratoire de la République interroge Nathan Smadja, le président-fondateur de l’association Résiste. Lui qui a survécu au harcèlement scolaire pendant son adolescence, il incarne la résistance face à ce fléau qui hante les couloirs des écoles et les vies de trop nombreux enfants à travers la France. Il a été nommé ambassadeur de la lutte contre le harcèlement scolaire par le ministre de l’Éducation Nationale et de la Jeunesse, Gabriel Attal, en septembre dernier.
Le Laboratoire de la République : Votre association Résiste est engagée dans la lutte contre le harcèlement scolaire. Dans ce cadre, quelles actions et quels outils déployez vous pour lutter efficacement contre cela, pour favoriser la libération de la parole et les signalements, et pour aider les victimes à surmonter leur harcèlement ? Nathan Smadja : "Notre association, Résiste, s'engage fermement dans la lutte contre le harcèlement scolaire. Nous mettons en place une série d'actions visant à sensibiliser et prévenir le harcèlement à l'échelle nationale, en ciblant les élèves, le personnel éducatif et les parents. En collaboration avec les établissements scolaires et les académies, nous agissons en complément des dispositifs existants du Ministère de l'Éducation nationale, tels que le programme « PhAre », généralisé depuis la rentrée scolaire de 2023. Ce programme, initié sous l'égide de Jean-Michel Blanquer et élaboré sur les bases des travaux de spécialistes comme Jean-Pierre Bellon, rétablit la priorité du bien-être à l'école. Grâce à des élèves ambassadeurs, la lutte contre le harcèlement est devenue une mission collective impliquant tous les acteurs de l'éducation nationale, des élèves aux enseignants. Ensuite, notre association apporte un soutien aux victimes de harcèlement, tant sur le plan juridique que psychologique. Nous constatons un manque crucial de communication concernant les ressources mises à disposition, aussi bien pour les victimes que pour les personnes auteurs de harcèlement. J'ai eu l'opportunité de présenter un ensemble de propositions à Gabriel Attal au début du mois de septembre. Par la suite, lors de l’annonce du plan contre le harcèlement à l’école à et en collaboration avec d'autres acteurs impliqués dans la lutte contre le harcèlement, j’ai attiré l'attention de la Première ministre, Elisabeth Borne, sur la nécessité d'accompagner les enfants harceleurs. Naturellement, la fermeté des sanctions est cruciale. Par exemple, l'exclusion de l'élève harceleur est une mesure adaptée et proportionnée. Cette mesure était attendue et essentielle. Cependant, il est essentiel de ne pas abandonner ces enfants. Nous ne pouvons pas nous permettre d'ignorer des millions d'élèves. En effet, le nombre de victimes de harcèlement à l'école est estimé à environ 1 million, mais les personnes impliquées dans des actes de harcèlement agissent souvent en groupe, multipliant ainsi le nombre de personnes qualifiables de harceleurs. Ainsi, l’association Résiste a pour but de réaliser des actions de sensibilisation, de soutien aux victimes et d'accompagnement des harcelés comme des harceleurs, tout en essayant d’être un lien entre l’institution, les collectivités et les acteurs clés dans la lutte contre le harcèlement scolaire.” Le Laboratoire de la République : Le harcèlement scolaire peut prendre de nombreuses formes, parfois difficiles à définir juridiquement. Comment peut-on mieux accompagner les victimes et les éducateurs pour reconnaître et traiter le harcèlement sous toutes ses formes, y compris celles qui ne sont pas faciles à caractériser sur le plan juridique ? Nathan Smadja : La reconnaissance et la gestion du harcèlement scolaire sous toutes ses formes présentent un défi important, en particulier lorsqu'il s'agit de caractériser légalement certaines situations. Jusqu'à récemment, un silence pesant et la mentalité du "pas de vagues" ont malheureusement entravé la prise de conscience et les actions concrètes au sein des institutions éducatives. J'espère que cette époque est derrière nous. Cependant, il a fallu plusieurs drames, impliquant des enfants âgés de 10 à 15 ans, pour que la société prenne réellement la mesure de l'ampleur de ce problème. L'enjeu crucial réside désormais dans la détection précoce du harcèlement, avant qu'il ne prenne des proportions plus graves. La complexité provient de la diversité des formes que peut prendre le harcèlement, en particulier avec l'émergence et l'omniprésence des réseaux sociaux, rendant parfois difficile l'identification des cas de harcèlement. D'un point de vue légal, le harcèlement scolaire constitue un délit depuis la loi du 2 mars 2022. Cette reconnaissance comme délit apporte une réponse pénale claire et précise. Néanmoins, cela peut s'avérer complexe, notamment lorsqu'il s'agit de recueillir des preuves dans le cadre du harcèlement en ligne via les réseaux sociaux. Pour cela, faire appel à un commissaire de justice pour authentifier ces preuves peut être une voie à explorer. De manière plus large, la justice doit elle aussi être au rendez vous. Enfin, les associations et fondations jouent un rôle crucial en accompagnant les victimes, en les aidant à naviguer dans les démarches et en établissant le lien avec les familles. Elles agissent comme des facilitateurs dans un processus qui ne peut être affronté par les familles seules." Le Laboratoire de la République : Face au nombre de victimes présumées, les magistrats craignent qu’une judiciarisation systématique du harcèlement entraîne une submersion de dossiers. Quelles alternatives à la judiciarisation du harcèlement permettraient de mettre un terme aux agissements et de prévenir au mieux leur récurrence ? Nathan Smadja : Au-delà de l'aspect judiciaire, notre priorité principale reste la détection précoce du harcèlement. La complexité réside dans les moyens d'identification de ces situations, avant même d'envisager des actions en justice, que ce soit au sein de l'école ou sur les réseaux sociaux. Il est crucial de souligner qu'il n'existe pas de profil "type" pour les victimes ou les harceleurs. La diversité des personnes impliquées dans ces situations rend la détection et la prévention plus complexes, nécessitant une approche nuancée. La pédagogie et la transparence apparaissent comme des outils fondamentaux dans la lutte contre le harcèlement. Une sensibilisation accrue de tous les acteurs impliqués, notamment les éducateurs, les élèves et les familles, est primordiale. Cette sensibilisation pourrait être intégrée dans les programmes éducatifs, afin d'enseigner non seulement sur les conséquences du harcèlement mais aussi sur les moyens de le détecter et d'y réagir adéquatement. Afin de lutter contre le harcèlement de manière proactive, il nous faut avoir une approche multidimensionnelle, axée sur la prévention, la sensibilisation, le soutien psychologique, et la mise en place de mécanismes de signalement, peut offrir des alternatives à la judiciarisation tout en visant à éradiquer le harcèlement et à prévenir sa récurrence." Le Laboratoire de la République : Quels sont les défis les plus importants que vous rencontrez dans vos activités associatives ? Face à cela, quelles nouvelles mesures, initiatives ou approches vous donnent espoir dans la capacité de notre République à répondre au défi posé par le harcèlement scolaire ? Nathan Smadja : Mon engagement dans la lutte contre le harcèlement scolaire est avant tout motivé par la volonté de garantir à chaque élève en France un environnement éducatif propice à l'apprentissage. L'école de la République devrait être un sanctuaire pour l’apprentissage des élèves. Personne ne devrait être contraint de quitter le système éducatif en raison de moqueries ou d'agressions. Il est déchirant de voir des vies d'enfants brisées à cause du harcèlement, et il est inacceptable qu'un élève redoute chaque jour d'aller à l'école.

La laïcité : principe républicain pour émanciper les élèves de toutes influences extérieures et protéger les professeurs

par Caroline Yadan le 8 septembre 2023 Caroline Yadan
Dimanche 26 août, le ministre de l’Éducation nationale Gabriel Attal a annoncé que le port de l’abaya et des qamis serait désormais interdit à l’école. Une note et un protocole publiés le 31 août ont permis aux chefs d’établissements de mettre en œuvre le dispositif avec succès lors de la rentrée scolaire, lundi dernier, 4 septembre. Caroline Yadan, députée de Paris, nous fait part de son regard sur la laïcité et l'interdiction de ces tenues.
Les chefs d’établissements ont globalement salué un texte clair et sécurisant. Pourquoi était-il essentiel de préciser l’application de la loi de 2004 pour ces deux tenues vestimentaires ? Le procès en « islamophobie » n’a pas manqué de ressurgir, venant en majorité d’influenceurs fréristes, mais aussi de LFI. Pourquoi est-il infondé ? Que dire aux jeunes qui revendiquent sincèrement leur liberté de porter des signes religieux ostentatoires ? Selon un sondage IFOP pour Charlie Hebdo publié le 4 septembre, 70% des Français (48% des sympathisants LFI, 71% des sympathisants PS) associent l’abaya à des tenues ayant un caractère religieux. Comment comprendre l’entêtement de certaines figures de gauche alors que le consensus paraît solide ? Comment s’assurer de l’application de la loi dans les prochains mois ? Comment contrer les minorités religieuses qui vont essayer d’en contourner la lettre ? Toutes ces questions ont été posées à Caroline Yadan, députée de Paris. Entretien complet sur notre chaîne Youtube : https://www.youtube.com/watch?v=DTdDhtUatSE&list=PLnuatIJNLTZWAbN4pAsF9KCsAqUX9Bn9F&index=6

Mur de la honte : « une logique qui rappelle les mouvements totalitaires »

par Vincent Tournier le 28 avril 2023
Les noms de 11 étudiants ont été inscrits dans la nuit du dimanche 2 au lundi 3 avril sur les murs de Sciences Po Lille par certains de leurs camarades. Leur seul tort : s’être opposés au blocage de leur école dans le cadre des manifestations pour la réforme des retraites. Vincent Tournier, professeur à Sciences Po Grenoble, qui avait subi un traitement comparable en 2021, réagit à l’évènement.
Le Laboratoire de la République : y a-t-il des éléments comparables entre l’évènement de ce week-end à l’IEP de Lille et ce que vous avez subi à Grenoble ? En particulier, les logiques à l’œuvre sont-elles les mêmes ? En tout cas, cela commence à devenir une habitude. Nous avons eu l’honneur, mon collègue Klaus Kinzler et moi-même, d’ouvrir le bal en mars 2021. Puis est venu le tour de l’ancien directeur de Sciences po Lyon, Renaud Payre, et maintenant celui de ces malheureux étudiants de Sciences po Lille, cloués au pilori pour avoir osé contester les blocages. Lorsqu’un événement se produit une fois, il peut s’agir d’un accident ; mais lorsqu’il se répète, le problème est plus profond. Initialement, les accusations placardées sur les murs se contentaient de lancer des accusations générales, pointant par exemple le sexisme de Sciences Po. Le passage aux personnes est une nouvelle étape. On songe aux dazibaos, ces affiches chinoises qui, pendant la Révolution culturelle, consistaient à placarder le nom des déviationnistes pour les livrer à la vindicte populaire. C’est triste à dire, mais nos étudiants ont beau avoir été biberonnés au lait de la démocratie et des grands principes libéraux, ils reproduisent une logique qui rappelle les mouvements totalitaires. On en est certes au stade embryonnaire, mais c’est quand même inquiétant. Le Laboratoire de la République : le directeur de l’IEP de Lille a immédiatement réagi à l’évènement et a annoncé que l’établissement portera plainte. Dans le journal le Monde, il appelle à un « réveil collectif ». A-t-il des chances d’être entendu et suivi dans la communauté académique et les administrations universitaires ? La réaction du directeur de l’IEP de Lille a été parfaite, même si lui-même, en janvier 2020, a annulé une conférence de l’avocat Charles Consigny et du journaliste Geoffroy Lejeune, qui devait se tenir dans son école. Cela nous rappelle qu'il faut éviter de créer des précédents qui peuvent encourager les excès. C’est tout le problème : cela fait des années que, tout en prônant l’amour du débat, nous valorisons en réalité l’amour de la censure, comme le montre l’intense mobilisation contre les « discours de haine », soutenue activement par les institutions nationales et européennes. De ce point de vue, nos étudiants sont de braves petits soldats : ils ne font que mettre en œuvre les consignes officielles. Quant au monde universitaire, il ne faut pas trop en attendre : non seulement la plupart des gens optent généralement pour la prudence, mais de plus les étudiants sont officiellement encouragés à être eux-mêmes des délateurs, par exemple en matière de discriminations ou de sexisme. Donc, là aussi, il ne faut pas être surpris par le résultat, et encore moins espérer une solution de ce côté tant que nous ne changerons pas le logiciel. Le Laboratoire de la République : Pierre Mathiot évoque également « une forme de pureté militante », véritable bombe démocratique. Quelle solution pour traiter, auprès des étudiants, cette problématique ?  L’histoire nous apprend qu’il est quasiment impossible d’aller à l’encontre des grandes passions collectives, dont les causes sont certainement multiples et profondes. La question que l’on peut quand même se poser concerne l’impact de l’école. Notre système scolaire a-t-il échoué à immuniser les étudiants contre les idéologies totalitaires ou a-t-il au contraire trop bien réussi en créant une sorte de conditionnement contre le fascisme, sorte de monstre brandi continuellement sans être réellement défini, de sorte que les élèves sont amenés à accoler l’étiquette fasciste à tout et n’importe quoi, prélude à des campagnes d’éradication au nom de la lutte du Bien contre le Mal ? Cette seconde interprétation est d’autant moins exclue que l’activisme révolutionnaire n’a pas fait l’objet de la même délégitimation que le fascisme. Un parfum de romantisme continue d’entourer la gauche radicale. Du reste, le système scolaire encourage les élèves à être des êtres hautement vertueux. La vertu actuelle ne consiste pas à aimer son pays et à respecter les lois, mais à traquer la moindre déviance supposée concernant l’immigration, le sexisme ou l’écologisme. D’une certaine façon, nous avons la jeunesse que nous voulons. S’il y a un échec, la responsabilité est collective. Il faudrait peut-être en tirer des leçons pour les prochaines générations.

Iannis Roder était l’invité des « Conversations éclairées »

par L'équipe du Lab' le 21 octobre 2022
Cette soirée fut l'occasion de revenir sur son ouvrage "La jeunesse française, l'école et la République" publié aux Éditions de l'Observatoire, deux ans après l'assassinat de Samuel Paty.
Pour ce sixième rendez-vous des « Conversations éclairées », Marie Ameller et Brice Couturier recevaient Iannis Roder. Professeur agrégé d'histoire en réseau d'éducation prioritaire (REP) depuis vingt-deux ans, il est également responsable des formations au Mémorial de la Shoah, de la direction de l’Observatoire de l’éducation de la Fondation Jean-Jaurès et membre du Conseil des sages de la laïcité. A la question « pensez-vous que l’assassinat de Samuel Paty puisse se reproduire ? », sa réponse est sans ambiguïté. Au regard de son expérience et analyse de certaines dérives au sein du système éducatif, il nous explique les conditions possibles pour qu’un tel drame puisse advenir à nouveau. Loin d’une lecture trop pessimiste, l’auteur délivre des solutions pour remettre les valeurs et principes de la république au cœur de l’école. Sans tabou, ni préjugé, il partage son quotidien du terrain pour comprendre et illustrer comment le projet d’émancipation de la jeunesse fait face à des blocages structurels de l’institution et des éléments perturbateurs dans la relation entre le corps enseignant, les pouvoirs publics, et les parents/ citoyens pour réinventer ce nouveau pacte républicain. Retrouvez l’intégralité des échanges : https://www.youtube.com/watch?v=F_V1NiAbk9Q

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