Boualem Sansal libre !

le 14 novembre 2025

Le Comité de soutien international à Boualem Sansal accueille avec une immense joie et un immense soulagement la nouvelle de sa libération qui met fin à l’arbitraire de son incarcération et fait naitre l’espoir qu’il pourra recouvrer la santé. Nous saluons le courage et la détermination de Boualem Sansal qui n’a, à aucun moment, faibli ou fléchi dans ses convictions, malgré les pressions dont il n’a cesse d’être l’objet depuis un an. Au-delà du gouvernement allemand et au-delà des pouvoirs publics français qui ont œuvré sans relâche, nous rendons un vibrant hommage à tous ceux qui, en France, en Europe et dans le reste du monde, de façon officielle ou plus discrète, se sont associés à sa cause et ont agi, pour sa libération: hauts responsables politiques au premier rang desquels des ministres et Premiers ministres, les présidents des deux assemblées, des députés européens et français et des sénateurs, mais aussi des élus locaux de la grande ville au petit village, des intellectuels de tous horizons et de tous pays, des religieux, des avocats, des magistrats, des médecins, des chefs d’entreprise et des responsables associatifs, tous ont contribué à la fin de son calvaire.

Nous remercions aussi la presse qui suivi jour après jour les actions menées en vue de sa libération et qui ainsi a fait écho au combat que nous menions avec toutes les incertitudes que nous ressentions et la crainte de ne pouvoir arriver au but.


Cette libération honore tous les acteurs de cette mobilisation sans laquelle se serait refermé le couvercle du silence et de l’oubli. Et c’est pourquoi, nous continuerons à réclamer la libération de notre autre otage qu’est le journaliste Christophe Gleizes.

Boualem Sansal retrouve aujourd’hui 1’air libre mais sa voix, elle, n’a jamais été enfermée. Elle demeure un phare dans un monde où les ombres de 1’obscurantisme prolifèrent.

Nous saluons chaque main tendue, chaque tribune, chaque prise de parole, chaque célébration, chaque manifestation qui a permis que la justice se fraye un chemin

Le combat pour la liberté d’expression ne connaît jamais de cesse. La libération dc Boualem Sansal n’en est pas la fin, elle lui donne sens. Elle nous oblige avant tout à rester vigilants, partout où les penseurs et les hommes et les femmes de bien sont menacés, bâillonnés, poursuivis, torturés ou tués pour leur pensée.

Boualem Sansal revient, mais la cause universelle qu’il incarne demeure : c’est celle de la vérité et du droit intangible de la faire savoir.

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