Le Soudan s’enfonce dans la guerre et l’oubli. Tandis que les combats ravagent Khartoum et déplacent des millions de personnes, la scène internationale détourne le regard, saturée par d’autres urgences.
Ce pays au cœur du continent africain est aussi un carrefour où se nouent des dynamiques historiques, politiques et géopolitiques d’une rare complexité. La conférence « Soudan : une tragédie oubliée », modérée par Jean-Michel Blanquer, ambitionne de restituer la profondeur de cette crise. À travers les voix croisées de Clément Deshayes (anthropologue, chargé de recherche IRD, Laboratoire Prodig), Caroline Bouvard (directrice pays pour le Soudan de l’association Solidarités International) et François Sennesael (doctorant en sciences politiques à l’Université d’Oxford), il s’agira moins d’additionner les expertises que de faire émerger, dans un dialogue rigoureux, les strates multiples d’un drame contemporain. Car comprendre le Soudan aujourd’hui, c’est aussi interroger notre rapport collectif à la solidarité et au silence.
Quand ? Lundi 2 juin à 19h00
Où ? Maison de l'Amérique Latine
Gratuit, inscription obligatoire
Cliquez ici pour vous inscrire
Cette lettre constitue la dernière d’un cycle consacré à l’Amérique latine, rédigée par notre correspondant sur place, Erévan Rebeyrotte. C’est à la terrasse d’un café à Buenos Aires qu'il a rencontré Ariel Pennisi, professeur d’université, auteur et intellectuel engagé. Leur échange a donné naissance à cet article. À travers les propos d’Ariel Pennisi, nous offrons un éclairage sur la crise argentine contemporaine, bien au-delà des stéréotypes ou des lectures superficielles. Ce texte se veut à la fois une mise en garde et un appel à la vigilance : ce qui se joue en Argentine nous concerne tous.
Le problème le plus aigu de l’Argentine aujourd’hui reste la pauvreté. Elle touche plus de 50 % de la population, fragilise les classes moyennes et nourrit un sentiment d’abandon massif. Derrière les débats politiques spectaculaires, c’est la précarité quotidienne – alimentaire, sanitaire, éducative – qui mine le lien social et délégitime les institutions. L’individualisme de survie remplace peu à peu toute logique collective, et la colère monte.
Dans ce contexte de crise profonde, la mort du Pape François, survenue le 4 avril 2025, a rappelé l’importance de la question sociale dans le pays. Le Pape, issu de Buenos Aires, a toujours prôné une Église pauvre pour les pauvres, enracinée dans les réalités sociales de l’Amérique latine. Ses propos et son engagement ont eu un impact majeur en Argentine, où il a toujours été perçu comme un défenseur des plus démunis, même si ses prises de position n’ont pas manqué de susciter des critiques, notamment dans les rangs des conservateurs qui aujourd’hui gouvernent le pays.
L’accession au pouvoir de Javier Milei s’inscrit dans une tradition politique argentine où la droite n’a jamais été démocratique, mais toujours marquée par la violence, l’exclusion, voire le crime d’État. Depuis le premier coup d’État militaire de 1930 jusqu’à la dictature de 1976-1983 – la plus sanglante du continent avec plus de 30 000 disparus – la droite argentine a montré de quoi elle est capable quand elle n’est plus encadrée par les contre-pouvoirs.
Aujourd’hui encore, cette culture persiste. La brutalité policière, la répression des manifestations pacifiques, la criminalisation des opposants et le recours aux décrets pour contourner le Parlement témoignent d’une démocratie en tension.
Souvent présenté comme un « Trump latino », Javier Milei partage avec l’ancien président américain plusieurs traits fondamentaux : une communication fondée sur l’outrance, une fascination pour les « hommes forts », le rejet de la complexité démocratique, et une capacité à capter les colères populaires en les redirigeant vers des boucs émissaires.
Mais à la différence de Trump, Milei pousse la logique jusqu’au bout : il ne fait même plus semblant de respecter les institutions. Il qualifie l’État de « bande criminelle », propose la suppression pure et simple de nombreux ministères, flatte les fantasmes technolibéraux (comme l’usage de l’IA en politique) et nomme à des postes clés des figures corrompues ou condamnées par la justice.
Cette soumission intellectuelle à un modèle trumpiste exacerbé se double d’une subordination politique plus large aux puissances financières internationales, dans une Argentine de plus en plus dépendante et affaiblie.
Selon Ariel Pennisi, ce que traverse l’Argentine dépasse la simple crise politique : c’est une « mutation anthropologique ». Les idéaux humanistes – progrès, justice, égalité, paix – semblent usés, inopérants. Le lien social se délite, les formes de socialisation se contractent. La précarité n’est plus seulement matérielle : elle est existentielle. Le travail devient instable, les collectifs éclatent, et l’action politique est remplacée par l’indignation solitaire.
Face à ce vide, Milei s’impose non comme une réponse, mais comme le symptôme d’une société qui a cessé de croire au commun.
Pourtant, tout n’est pas figé. Le 1er février 2025, la marche LGBTQI+ antifasciste à Buenos Aires a rassemblé une constellation de luttes : collectifs trans, féministes, migrants, artistes, syndicats, citoyens. Ce fut une « grève sociale incarnée », où la joie, les corps et la fête sont devenus des formes de résistance. Face à la brutalité de l’État, ces gestes affirment un autre rapport au politique : solidaire et créatif.
Cette mobilisation montre que l’avenir ne se résume pas à un duel entre « autoritarisme et résignation ». Une réinvention démocratique, enracinée dans les pratiques, les affects et les solidarités concrètes, reste possible.
Enfin, il serait naïf de penser que cette crise ne concerne que l’Argentine. La France, longtemps perçue comme un modèle d’émancipation, de culture et de résistance, suscite aujourd’hui une méfiance croissante parmi de nombreux Argentins. Cette image négative est alimentée par des incompréhensions mutuelles, un certain mépris postcolonial perçu dans nos discours diplomatiques, mais aussi par les violences que le pouvoir étatique exerce contre les étrangers et certains cultes religieux.
À nous, Européens et Français, de ne pas céder à l’arrogance ni à l’indifférence. Car ce qui se joue en Argentine — l’érosion du bien commun, la banalisation de la haine, l’effacement du politique — pourrait bien annoncer ce qui nous attend si nous n’y prenons garde.
Renée Fregosi est docteur en philosophie et en science politique. Consultante en relations internationales, elle a été directrice de recherche à l’Université Paris-Sorbonne-Nouvelle et membre du Conseil Scientifique du Laboratoire de la République.
“Qu’appelle-t-on aujourd’hui le Sud global ?
Ce terme désormais courant semble pourtant dénué de définition précise, voire mystérieux. De l’Amérique du Sud au Proche-Orient, quels sont les traits fédérateurs d’un ensemble si disparate ? Comment peut-on décrire l’unité et les positionnements du Sud global dans la géopolitique internationale ? Quel rôle y joue l’axe Moscou-Ankara-Téhéran ?
Nouvel acteur de la scène diplomatique et politique, le Sud global se manifeste également par sa présence militante au sein du monde occidental, et s’affirme de plus en plus comme une figure idéologique impulsant une dynamique critique, héritière du tiers-mondisme et du mouvement des non-alignés.
La politologue Renée Fregosi propose une description historique et conceptuelle du Sud global, de ses intérêts communs et des antagonismes qui le travaillent. En articulant le Sud global à l’actualité, elle examine notamment les réactions au massacre perpétré par le Hamas le 7 octobre 2023 afin d’évaluer le poids déterminant de la cause palestinienne et de l’islam politique dans cette galaxie, ainsi que celui des discours d’opposition à la « domination » occidentale.
Quatre-vingts ans tout juste après la conférence de Bandung, les espoirs placés dans l’anticolonialisme et le non-alignement auraient-ils été sacrifiés, comme on les en accuse parfois, sur l’autel de l’antisémitisme et d’un anti-occidentalisme systématique ?”
Quand ? Lundi 12 mai à 19h30
Où ? Maison de l’Amérique latine
217 bd St Germain, 75007, Paris
Cliquer ici pour s'inscrire
Du sommet des collines de Rocinha aux plages lumineuses de Copacabana, le Brésil déploie ses paradoxes. Terre de contrastes et de luttes, il oscille entre aspirations sociales et urgence environnementale. Alors que la COP30 approche à grands pas et que le monde aura les yeux tournés vers Belém, le pays s’efforce de concilier développement économique, justice sociale et préservation de l’Amazonie. Dans les rues de Rio, les tensions politiques restent vives : Lula, revenu au pouvoir avec une promesse de réconciliation, suscite autant d’espoirs que de défiance. Entre les partisans du renouveau social et les nostalgiques d’un ordre autoritaire incarné par Bolsonaro, notre correspondant en Amérique latine, Erévan Rebeyrotte, prend le pouls de cette société brésilienne fragmentée.
Lors de mes pérégrinations à Rio de Janeiro, j’ai eu l’occasion d’échanger avec de nombreux habitants. Tous partagent la même ville, mais évoluent dans des réalités profondément contrastées. Ces rencontres m’ont permis de saisir une fracture marquée : d’un côté, ceux qui placent leurs espoirs en Lula ; de l’autre, ceux qui voient dans sa politique une source d’insécurité, estimant qu’elle favorise les favelas en leur apportant soutien et protection.
Lors de mon voyage, j’ai d’abord exploré la favela de Rocinha, guidé par Renaldo, un habitant né et élevé dans ce quartier. Avec passion et lucidité, il m’a partagé son regard sur les transformations vécues sous la présidence de Lula. Selon lui, l’arrivée de ce dernier au pouvoir a marqué un tournant : des écoles, des hôpitaux et des gymnases ont vu le jour, offrant enfin des infrastructures essentielles à une population trop longtemps oubliée. Malgré la persistance d’une criminalité omniprésente — armes et drogues circulant presque librement — ces améliorations ont insufflé un nouvel espoir à de nombreux habitants.
La présence de touristes y est paradoxalement protégée non par la loi, mais par la peur : celle que l’irruption de la police, à la suite d’un incident, ne déclenche une fusillade sanglante. Dans cette société parallèle, hors du cadre étatique, des règles strictes s’imposent : quiconque menace un visiteur risque des représailles sévères, comme la mutilation, tant les conséquences pourraient être dramatiques pour toute la communauté. Rocinha vit en marge du système, mais elle obéit à ses propres lois.
Plus tard, dans un tout autre décor, sur la plage de Copacabana, j’ai rencontré Luis, un policier, et Anita, une avocate. Autour d’un café, face à l’océan, ils m’ont livré une vision radicalement opposée. Tous deux s’inquiètent du retour de Lula au pouvoir, qu’ils accusent de fermer les yeux sur la violence des cartels et des milices qui gangrènent le pays. À leurs yeux, sa politique est trop laxiste et contribue à fragiliser encore davantage les quartiers populaires. Pour cette raison, ils ont voté Bolsonaro lors des dernières élections, espérant une réponse plus ferme face à l’insécurité.
Encore aujourd’hui, l’ombre de Jair Bolsonaro, reste omniprésente. Le 26 mars dernier, la Cour suprême brésilienne a décidé d’ouvrir un procès contre l’ancien président pour tentative de coup d’État. Bolsonaro, qui a gouverné de 2019 à 2022, se trouve désormais accusé d’avoir fomenté une conspiration pour conserver le pouvoir à tout prix après sa défaite en 2022 face à Luiz Inácio Lula da Silva. Selon les enquêteurs, il aurait même envisagé l’assassinat de Lula et d’autres figures politiques. Les charges contre lui, parmi lesquelles "coup d’État" et "organisation criminelle armée", pourraient lui valoir plus de 40 ans de prison.
Enfin, la question écologique, notamment la gestion de l'Amazonie, constitue un autre champ de bataille pour le Brésil. Sous Jair Bolsonaro, la politique environnementale du pays avait sombré dans un abandon préoccupant. Un "laisser-faire" quasi officiel avait ouvert grand les portes à une déforestation galopante, dont l’ampleur devenait chaque jour plus dramatique. Mais l’arrivée de Lula au pouvoir a marqué un tournant. Entre août 2023 et juillet 2024, la déforestation a chuté de moitié. En un an, ce sont 6 288 kilomètres carrés de forêt qui ont disparu — l’équivalent de la Savoie — contre 13 000 km² en 2021, au paroxysme de l’ère Bolsonaro. Pourtant, malgré cette embellie relative, l’Amazonie continue de souffrir. La déforestation demeure à des niveaux alarmants, et les flammes, attisées par une sécheresse d’une rare intensité, poursuivent leur œuvre dévastatrice au cœur de la forêt.
Pourtant, même sous Lula, l’Amazonie demeure une frontière entre développement économique et préservation écologique. Le président, tout en affichant une politique ambitieuse pour la sauvegarde de la forêt, soutient également des projets controversés, comme la construction d’une autoroute traversant l’Amazonie, pour faciliter l’accès aux ressources et au commerce. Cette contradiction entre les discours écologiques et les projets d’infrastructure illustre la complexité des choix auxquels le pays fait face à l’aube de la COP30, qui se tiendra à Belém en novembre prochain.
Sources :
https://www.lemonde.fr/international/article/2025/03/15/les-actions-de-lula-en-faveur-de-l-amazonie-ne-doivent-pas-masquer-le-fait-qu-il-a-cede-sur-d-autres-dossiers-environnementaux_6581387_3210.html
https://reporterre.net/Au-Bresil-malgre-ses-promesses-ecologiques-Lula-promeut-le-petrole-et-la-deforestation
https://www.francetvinfo.fr/monde/bresil/assaut-contre-des-lieux-de-pouvoir/l-ex-president-bresilien-jair-bolsonaro-sera-juge-pour-tentative-de-coup-d-etat_7153254.html
Les dernières lettres :
https://www.lelaboratoiredelarepublique.fr/debattre/lettre-damerique-4-la-bolivie-fete-ses-200-ans-dindependance-dans-une-annee-delections-et-de-crises/
https://www.lelaboratoiredelarepublique.fr/debattre/lettre-damerique-latine-3-le-perou-une-histoire-de-douleur-doubli-et-de-larmes/
https://www.lelaboratoiredelarepublique.fr/debattre/lettre-damerique-du-sud-2-la-colombie-entre-pacification-et-reconciliation-un-chemin-seme-dembuches/
https://www.lelaboratoiredelarepublique.fr/debattre/lettre-damerique-latine-1-le-mexique-face-aux-defis-internationaux-sous-la-reelection-de-donald-trump/
Le 9 avril prochain, le Laboratoire de la République vous invite à assister à une conférence autour d’un sujet que les actualités dramatiques récentes n’ont pas permis de suffisamment mettre en lumière: la situation en Arménie dans un contexte de négociations de paix avec l’Azerbaïdjan.
Alors que la finalisation prochaine d’un accord de paix a été annoncée le 14 mars dernier, comment juger ce tournant géopolitique, « vers quel type de paix allons-nous entre l’Arménie et l’Azerbaïdjan ? »
Pour répondre à cette question et interroger le rôle des acteurs internationaux dans ce contexte, Jean-Michel Blanquer (Président du Laboratoire de la République) réunira autour de lui : le géopolitologue et essayiste Frédéric Encel, l’écrivain et aventurier Patrice Franceschi, Hovhannès Guévorkian (représentant du Haut-Karabagh en France), Franck Papazian (Président du groupe MediaSchool et coprésident du Conseil de coordination des organisations arméniennes de France) et Elisabeth Pierson (journaliste actualité/International au Figaro) qui rentrera d’Arménie.
Notre conférence s'articulera en plusieurs temps afin d'offrir une analyse approfondie des dynamiques actuelles du conflit et de ses perspectives d'évolution, notamment autour d’un potentiel nouveau traité. La soirée se conclura par une session de questions-réponses avec le public.
Informations pratiques :
Quand ? mercredi 9 avril, 19h30
Où ? Maison de l’Amérique latine, 217 Bd. Saint-Germain, 75006 Paris
Tarif : Gratuit
Inscription obligatoire en ligne
COMPLET
Mercredi 12 mars 2025, le Laboratoire de la République a organisé un grand débat à la Maison de l’Amérique Latine autour de la situation inédite que représente la prise de position américaine relativement au conflit russo-ukrainien.
Pour analyser ce virage, le Laboratoire de la République a réuni Jean-Michel Blanquer, ancien ministre de l’Education Nationale, Nicolas Tenzer, philosophe et haut fonctionnaire et Murielle Domenach, ancienne représentante permanente de la France auprès de l’OTAN
Nouvelle architecture de la sécurité européenne, positionnement vis-à-vis des Etats-Unis, avenir de l’OTAN, nouveau plan de paix… Autant de thèmes qui ont été abordés lors de cet évènement passionnant dont nous vous proposons de retrouver la retransmission vidéo ainsi que le compte-rendu écrit par Antonin Guillon, jeune membre de la commission démocratique du Laboratoire de la République.
Un retour aux rapports de rapports mondiaux, insufflés par une politique américaine brutale et immédiate avec des revirements et des modifications de caps permanents. Des mutations profondes dans les relations internationales qui réinterrogent a paix mondiale. Face à cette nouvelle donne, il est nécessaire de « fixer un cap dans la tempête » et de rester lucide.
Retrouvez la vidéo de l'évènement dans son intégralité.
https://www.youtube.com/watch?v=d9ZJkm3NVYc
Retrouvez également le compte-rendu d'Antonin Guillon, jeune membre des commissions du Laboratoire de la République.
Compte-rendu - Les leçons du virage américain - Laboratoire de la RépubliqueTélécharger
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