Étiquettes : Université d’été

« Défendre la liberté d’expression autour de Boualem Sansal » – Université 2025

le 3 septembre 2025 UE_Laboratoire_Republique_2025_4
L’Université d’été du Laboratoire de la République a consacré une soirée pour se mobiliser autour de Boualem Sansal, toujours emprisonné en Algérie. Plusieurs intervenants se sont succédés pour défendre la liberté d'expression, et rappeler leur soutien à l'auteur.
Pour la première fois, la fille de Boualem Sansal, Sabeha Sansal a pris la parole, plaidant en faveur de la libération de son père, qu'elle considère comme un "otage politique". Lors de son propos inaugural, l'essayiste Raphael Enthoven a affirmé que « défendre Sansal, ce n’est pas défendre une personne mais le droit universel de dire ce que l’on pense, même quand cela dérange ». S'en est suivie une table ronde modérée par Rachel Binhas, réunissant l'avocate Galina Elbaz et les journalistes Brice Couturier, Philippe Val et Ève Szeftel sur le thème de la "Liberté d'expression : entre urgence et courage". Pour conclure la soirée, l'acteur Stéphane Freiss a rendu hommage à Boualem Sansal, par la lecture de quelques lignes de son roman Le Village de l'Allemand, évoquant l'Algérie. On en parle dans la presse BERNIER Martin. "«L’Algérie doit cesser de martyriser mon père avant qu’il ne soit trop tard» : la fille de Boualem Sansal se confie au Figaro". Le Figaro. 29/09/2025. XERRI Ambre. "Philippe Val : "Dans l’affaire Boualem Sansal, l’Algérie s’est placée au même niveau que l’Iran"". L'Express. 02/09/2025 MALO Antoine. "Sabeha Sansal, fille de Boualem Sansal : « Mon père n’est plus une priorité pour la France »." La Tribune Dimanche. 31/08/2025 https://youtu.be/lJXzy4QfezA?feature=shared

Duo A. Pannier-Runacher et E. Hazan : « Pour une écologie populaire au service de la revitalisation des territoires » – Université 2025

par Agnès Pannier-Runacher , Eric Hazan le 3 septembre 2025 UE_Laboratoire_Republique_2025_12
L’échange entre Agnès Pannier-Runacher, Ministre de la Transition écologique et Eric Hazan, co-fondateur d'Ardabelle Capital, professeur à HEC et à Sciences-Po, s’est inscrit dans une série de tables rondes thématiques consacrées aux grands enjeux politiques et républicains Laboratoire de la République. Il visait à explorer comment faire de l’écologie un outil de transformation concrète au service des territoires.
Agnès Pannier-Runacher a souligné la nécessité de rendre les enjeux écologiques accessibles à tous les citoyens, en particulier dans les zones rurales et périurbaines. Elle a rappelé que « l’écologie doit être populaire », c’est-à-dire compréhensible et tangible sur le terrain, pour devenir un levier de revitalisation des territoires. Éric Hazan, de son côté, a mobilisé son regard académique et entrepreneurial pour souligner l’importance de penser l’écologie à l’aune des réalités économiques locales, indiquant que « le développement écologique doit générer des dynamiques économiques nouvelles sur les territoires ». Selon lui, l’écologie populaire trouve sa force dans les initiatives qui associent innovation institutionnelle, entreprises, et activités locales. On en parle dans la presse « Agnès Pannier Runacher : «Le mouvement politique écologique a été un des pires ennemis des politiques écologiques que l'on mène» ». Autun Infos. 29/08/2025 https://youtu.be/AcMBgrPalxg?feature=shared

Duo J. Méadel et C. Cibert : « Ville et ruralité : deux regards sur notre territoire » – Université 2025

par Cyril Cibert , Juliette Méadel le 3 septembre 2025 UE_Laboratoire_Republique_2025_11
Le débat s’est tenu à Autun dans le cadre de la deuxième édition de l’Université d’été du Laboratoire de la République. Il réunissait Juliette Méadel, ministre déléguée chargée de la Ville et Cyril Cibert, président de l'association des Maires Ruraux de la Vienne, autour du thème « Ville et ruralité : deux regards sur notre territoire ». Les échanges ont exploré les complémentarités et les divergences entre les réalités urbaines et rurales. L’approche visait à faire émerger une vision commune du territoire en tenant compte de ses spécificités.
Juliette Méadel, en charge de la politique de la ville, a ouvert le dialogue en soulignant l’importance des quartiers sensibles comme points d’appui des dynamiques urbaines. Elle a évoqué les défis spécifiques liés au logement, à la cohésion sociale et aux infrastructures dans les zones urbaines. Elle a insisté sur la nécessité de renforcer les services publics de proximité dans les quartiers populaires. Selon elle, la politique de la ville doit être pensée comme un espace d’innovation sociale et d’expérimentation territoriale. Cyril Cibert, représentant les maires ruraux de la Vienne, a mis en avant les atouts des zones rurales. Il a souligné les enjeux auxquels sont confrontées les communes rurales, comme la désertification des services publics, le vieillissement de la population et la difficulté d’accès aux soins et aux transports. Il a plaidé pour une reconnaissance politique plus forte de la ruralité, fondée sur des dispositifs adaptés et une politique de soutien ciblé. https://youtu.be/VL-JE5Jzmh8?feature=shared

Quel modèle social pour la France ? – Université 2025

par Astrid Panosyan-Bouvet , Aurore Bergé , Thierry Beaudet , [...] le 3 septembre 2025 UE_Laboratoire_Republique_2025_8
Dans le cadre de la deuxième édition de l’Université d’été du Laboratoire de la République, organisée à Autun, le débat intitulé « Quel modèle social pour la France ? » réunissait Thierry Beaudet, président du CESE ; Aurore Bergé, ministre déléguée chargée de l'Egalité entre les femmes et les hommes ; Xavier Bertrand, président du conseil régional des Hauts-de-France et Astrid Panosyan-Bouvet, ministre chargée du Travail et de l'Emploi autour d’une réflexion sur les instances et valeurs fondamentales d’un modèle social renouvelé pour la France. L'enjeu central était d'interroger la place de la fraternité au sein des principes républicains, notamment dans le contexte des inégalités contemporaines.
Thierry Beaudet, président du CESE (Conseil économique, social et environnemental), a ouvert le débat en soulignant une lacune dans les valeurs républicaines actuelles. Selon lui, « La fraternité est la partie oubliée de notre devise républicaine… ». Son intervention a posé les bases d’un dialogue fondé sur la solidarité comme pilier du modèle social, invitant à redonner sens et place à ce principe dans les politiques sociales et économiques. Aurore Bergé, ministre déléguée à l’égalité entre les femmes et les hommes et à la lutte contre les discriminations, a prolongé cette réflexion en interrogeant la capacité du modèle social français à promouvoir une égalité réelle. Elle a rappelé que l’égalité n’est pas seulement juridique, mais doit se traduire dans l’accès aux droits, aux opportunités et à la reconnaissance sociale, en particulier pour les femmes et les populations vulnérables. Xavier Bertrand, président du conseil régional des Hauts-de-France, a quant à lui mis l’accent sur les réalités territoriales. Sa participation en tant qu’ancien ministre et président de région a souligné le rôle des collectivités dans la mise en œuvre d’un modèle social adapté aux spécificités régionales. Il a évoqué la nécessité d’un soutien actif à l’emploi, à la formation, pour répondre aux défis des territoires. Astrid Panosyan-Bouvet, ministre chargée du Travail et de l’Emploi, a conclu en abordant les mécanismes du marché de l’emploi, soulignant la nécessité d’un modèle social qui protège les travailleurs face aux mutations économiques. Elle a évoqué l’importance de sécuriser les parcours professionnels tout en favorisant l’adaptabilité, notamment via la formation continue et une régulation du travail à la hauteur des évolutions technologiques et structurelles. https://youtu.be/pgAaUgRHAIM?feature=shared

Investir dans la République du progrès social – Université 2025

par Bernard Spitz , Clara Chappaz , Juliette Méadel , [...] le 3 septembre 2025 UE_Laboratoire_Republique_2025_7
Lors de la deuxième édition de l’Université d’été du Laboratoire de la République, organisée à Autun, s’est déroulé un débat autour du thème « Investir dans la République du progrès social ». Y ont participé Philippe Baptiste, ministre chargé de l’Enseignement supérieur et de la Recherche ; Clara Chappaz, ministre déléguée chargée de l’Intelligence artificielle et du Numérique ; Juliette Méadel, ministre déléguée chargée de la Ville ; et Bernard Spitz, président des Gracques. L’échange a exploré l’articulation entre innovation, justice sociale et attachement aux principes républicains.
Philippe Baptiste a ouvert la discussion en soulignant le rôle central de la recherche et de l’enseignement supérieur comme moteurs du progrès social. Selon lui, « il ne peut y avoir de progrès social sans investissement dans la connaissance et la formation ». Il a mis en avant la nécessité de renforcer les moyens alloués aux universités et aux laboratoires pour répondre aux enjeux sociaux contemporains. Clara Chappaz a ensuite pris la parole pour aborder la question du numérique. Elle a estimé que « le numérique doit servir l’égalité des chances, pas la renforcer des écarts sociaux ». Elle a insisté sur la nécessité de garantir un accès équitable aux outils numériques et aux compétences, afin que l’innovation technologique bénéficie à tous les territoires. Juliette Méadel a, de son côté, axé sa contribution sur les enjeux urbains et la cohésion territoriale. Elle a rappelé que « la justice sociale se joue dans les villes, dans les quartiers, là où les services publics sont encore trop souvent absents ou fragiles ». Elle a défendu une politique d’investissement ciblé dans les villes populaires, visant à renforcer l’accès à l’éducation, à l’emploi et aux services publics, comme levier du progrès social. Bernard Spitz a conclu le débat en offrant une perspective plus macroéconomique et philosophique. Il a souligné que « la République du progrès social ne doit pas être un slogan : il lui faut des bases économiques solides et une vision partagée ». Il a insisté sur la complémentarité entre l’action publique, le monde économique et les associations, pour développer un modèle républicain de progrès social, fondé sur la solidarité et l’innovation. https://youtu.be/ftMFnG8NxRA

Duo F. Baroin et J.-M. Blanquer : « République et territoire : la voie française » – Université d’été 2025

par François Baroin , Jean-Michel Blanquer le 3 septembre 2025 UE_Laboratoire_Republique_2025_10
Lors de la deuxième édition de l’Université d’été du Laboratoire de la République, organisée à Autun, François Baroin et Jean-Michel Blanquer ont échangé autour du thème « République et territoire ». Ils ont rappelé d’emblée que ce sujet constituait un enjeu majeur pour l’avenir national. « La République ne peut pas être un concept abstrait : elle doit vivre dans chaque ville, dans chaque village », a souligné François Baroin en ouverture, mettant l’accent sur l’ancrage territorial comme condition de la cohésion nationale.
Jean-Michel Blanquer a insisté sur l’importance de la République comme cadre protecteur face aux tentations de fragmentation. « Dans un monde traversé par les crispations identitaires, nous devons rappeler qu’il existe une voie française, à la fois universaliste et attentive à ses territoires », a-t-il déclaré. L’ancien ministre de l’Éducation a présenté cette articulation entre unité et diversité comme une clé de la stabilité démocratique. François Baroin a rappelé son expérience de maire et d’ancien président de l’Association des maires de France pour souligner le rôle concret des collectivités locales. Selon lui, « les maires sont les gardiens de la République au quotidien », capables de maintenir la confiance citoyenne par leur proximité. Il a insisté sur la nécessité de renforcer les moyens donnés aux élus locaux afin qu’ils puissent répondre aux attentes sociales, économiques et culturelles des territoires, en particulier dans les zones rurales et périurbaines. Jean-Michel Blanquer a ensuite évoqué la question institutionnelle et la place de l’État déconcentré. Pour lui, l’enjeu n’est pas de céder à un fédéralisme régional mais de « bâtir une République décentralisée qui respecte ses principes fondateurs ». Il a insisté sur le fait que la République devait « conjuguer unité et souplesse », afin de s’adapter aux réalités locales sans renoncer à l’égalité entre les citoyens. Cette approche vise, selon lui, à éviter à la fois le centralisme excessif et la tentation du repli local. En conclusion, les deux intervenants ont convergé sur l’idée qu’une voix française devait se faire entendre sur la question républicaine et territoriale. « La République n’est pas seulement un héritage, c’est une promesse à tenir », a résumé François Baroin. Jean-Michel Blanquer a quant à lui affirmé que « penser la République par les territoires, c’est refuser l’opposition entre Paris et la province, et travailler à une même ambition nationale ». Ce dialogue a ainsi posé les bases d’une réflexion commune sur la manière de concilier attachement républicain et enracinement territorial. On en parle dans la presse JEUDY Bruno, VIGOGNE Ludovic. « François Baroin, maire de Troyes et Jean-Michel Blanquer, ancien ministre de l’Éducation : « La France n’est pas dans la situation de la Grèce » ». 31/08/25. https://youtu.be/XST_jnx8KyY?feature=shared

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