Événements

Investir dans la République du progrès social – Université 2025

par Bernard Spitz , Clara Chappaz , Juliette Méadel , [...] le 3 septembre 2025
Lors de la deuxième édition de l’Université d’été du Laboratoire de la République, organisée à Autun, s’est déroulé un débat autour du thème « Investir dans la République du progrès social ». Y ont participé Philippe Baptiste, ministre chargé de l’Enseignement supérieur et de la Recherche ; Clara Chappaz, ministre déléguée chargée de l’Intelligence artificielle et du Numérique ; Juliette Méadel, ministre déléguée chargée de la Ville ; et Bernard Spitz, président des Gracques. L’échange a exploré l’articulation entre innovation, justice sociale et attachement aux principes républicains.
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Philippe Baptiste a ouvert la discussion en soulignant le rôle central de la recherche et de l’enseignement supérieur comme moteurs du progrès social. Selon lui, « il ne peut y avoir de progrès social sans investissement dans la connaissance et la formation ». Il a mis en avant la nécessité de renforcer les moyens alloués aux universités et aux laboratoires pour répondre aux enjeux sociaux contemporains.

Clara Chappaz a ensuite pris la parole pour aborder la question du numérique. Elle a estimé que « le numérique doit servir l’égalité des chances, pas la renforcer des écarts sociaux ». Elle a insisté sur la nécessité de garantir un accès équitable aux outils numériques et aux compétences, afin que l’innovation technologique bénéficie à tous les territoires.

Juliette Méadel a, de son côté, axé sa contribution sur les enjeux urbains et la cohésion territoriale. Elle a rappelé que « la justice sociale se joue dans les villes, dans les quartiers, là où les services publics sont encore trop souvent absents ou fragiles ». Elle a défendu une politique d’investissement ciblé dans les villes populaires, visant à renforcer l’accès à l’éducation, à l’emploi et aux services publics, comme levier du progrès social.

Bernard Spitz a conclu le débat en offrant une perspective plus macroéconomique et philosophique. Il a souligné que « la République du progrès social ne doit pas être un slogan : il lui faut des bases économiques solides et une vision partagée ». Il a insisté sur la complémentarité entre l’action publique, le monde économique et les associations, pour développer un modèle républicain de progrès social, fondé sur la solidarité et l’innovation.

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