Le vendredi 29 août 2025, l’Université d’été du Laboratoire de la République accueillera un moment fort de sa programmation : un débat réunissant deux anciens Premiers ministres, Bernard Cazeneuve et Édouard Philippe, aux côtés de Jean-Michel Blanquer, président-fondateur du Laboratoire.
Dans le cadre de l'Université d'été d’Autun, cette rencontre exceptionnelle portera sur les grands défis démocratiques de notre époque, le rôle de l’État, la cohésion nationale et l’avenir républicain de la France. Ce rendez-vous s’inscrit dans une démarche de réflexion collective portée par la jeunesse et la société civile, et promet d’être l’un des temps forts de cette édition 2025.
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Le vendredi 29 août 2025, dans le cadre de son Université d’été, le Laboratoire de la République proposera un temps fort consacré à la laïcité : un débat entre Valérie Pécresse, présidente de la région Île-de-France, ancienne ministre et Manuel Valls, ancien Premier ministre. À travers ce dialogue entre deux personnalités engagées, le Laboratoire entend remettre au cœur du débat public ce principe fondateur de la République, souvent invoqué, parfois mal compris, toujours essentiel.
Dans le cadre de l’Université d’été d’Autun, ce débat inédit portera sur la laïcité, principe cardinal de la République française, à l’heure des tensions identitaires, des replis communautaires et des interrogations sur le vivre-ensemble. Cette rencontre entre deux personnalités politiques de premier plan s’inscrit dans une volonté de réaffirmer, questionner et transmettre les fondements laïques de notre pacte républicain.
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Dans un contexte où la liberté d'expression est de plus en plus menacée, le Laboratoire de la République vous convie à un moment fort de son Université d’été : « Défendre la liberté d’expression autour de Boualem Sansal », le jeudi 28 août 2025, à Autun
Le jeudi 28 août, dans le cadre de son Université d’été, le Laboratoire de la République organise une soirée exceptionnelle : « Défendre la liberté d’expression autour de Boualem Sansal ». Ce moment fort se veut à la fois un temps de réflexion, de témoignage et de solidarité autour d’un écrivain dont la voix, l'engagement et l'œuvre rappellent combien la liberté de dire et d’écrire demeure précieuse.
Autour de Boualem Sansal, de nombreuses personnalités issues du monde intellectuel, politique, universitaire et médiatique viendront échanger et affirmer leur attachement à ce principe fondamental de notre vie démocratique. Parmi elles : Arnaud Benedetti, Noëlle Lenoir, Jean-Michel Blanquer, Gilbert Abergel, Kamel Bencheikh, Marika Bret, Brice Couturier, Xavier Driencourt, Raphaël Enthoven, Stéphane Rozès et Shannon Seban, rejoints par d’autres intervenants à venir.
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Dans le cadre de ses travaux sur la restauration de la confiance en la santé publique, le Laboratoire de la République a organisé le 2 juillet une conférence réunissant deux experts engagés sur ces sujets : Nathalie Sonnac, professeure en sciences de l'information et de la communication à l’université Paris-Panthéon-Assas et présidente du comité d’orientation d’éducation aux médias et à l’information, et David Smadja, professeur d’hématologie à l’Université Paris-Cité et à l’Hôpital européen Georges Pompidou, spécialiste des mécanismes vasculaires liés au Covid-19.
Cette rencontre s’inscrit dans la continuité des travaux du Laboratoire, notamment de la note publiée fin décembre 2024 sur l’encadrement des dérives de la désinformation en santé, ainsi que de l’éditorial commun paru en mars dernier dans Stem Cell Reviews and Reports. Elle marque une nouvelle étape dans la réflexion collective en amont de l’Université d’été d’Autun.
La pandémie comme révélateur de la fragilité du lien entre science et société
David Smadja a ouvert la discussion en dressant un diagnostic des causes de la crise de confiance envers la science révélée par la pandémie de Covid-19. Il a insisté sur l’absence de culture scientifique du grand public, en particulier dans le domaine de la santé, et sur l’ampleur inédite des fausses informations qui ont circulé, nourries par des peurs légitimes mais instrumentalisées. Les médias, souvent débordés, ont peiné à apporter une réponse efficace, en partie à cause d’un manque de formation scientifique de certains journalistes et de l'absence d'une rhétorique construite face à la désinformation.
Le rôle central des plateformes et des mécanismes de désinformation
Nathalie Sonnac a ensuite analysé le rôle des réseaux sociaux et des médias dans la propagation de la désinformation. Elle a décrit un système où les algorithmes favorisent la viralité de contenus sensationnalistes, souvent faux, au détriment d’une information vérifiée qui circule plus lentement. La logique des bulles de filtres et la polarisation des opinions qu’elle engendre contribuent à l’effondrement d’un espace public fondé sur des repères partagés. Elle a illustré ce phénomène par des exemples concrets d’implosion de fake news typiques, montrant comment certaines fausses informations peuvent rapidement s’imposer dans le débat public.
La nécessaire présence des scientifiques dans l’espace public
Face à un espace médiatique saturé de contre-vérités, les scientifiques sont de plus en plus tentés de se retirer des réseaux sociaux. Pour Nathalie Sonnac, cette stratégie est une erreur : se retirer reviendrait à abandonner le terrain aux discours non fondés. Elle a plaidé pour une régulation plus efficace des plateformes, en particulier via les règlements européens DSA (Digital Services Act) et DMA (Digital Markets Act), qui imposent des obligations de transparence et de modération aux grandes plateformes.
David Smadja a quant à lui insisté sur l’importance de renforcer la présence d’experts scientifiques dans tous les espaces d’expression, qu’il s’agisse des médias traditionnels, des réseaux sociaux ou des instances de régulation comme l’Arcom. Il a également défendu une participation plus active des scientifiques aux décisions publiques, que ce soit auprès des ministères, du Parlement ou dans les instances locales.
Éduquer toute la société à l’esprit critique et à la santé
Les deux intervenants ont insisté sur l’urgence de repenser l’éducation aux médias et à l’information, non seulement pour les jeunes, mais aussi pour les adultes, souvent plus exposés et plus vulnérables aux fausses informations. Nathalie Sonnac a plaidé pour une éducation à la citoyenneté numérique qui ne se limite pas à l’école, mais qui engage aussi les parents, les enseignants, les associations et les institutions. Elle a évoqué la création d’un Conseil national de l’éducation aux médias, afin de coordonner une action ambitieuse et transversale à l’échelle nationale.
Sur le terrain scolaire, David Smadja a souligné la nécessité de repenser l’enseignement des sciences, en insistant davantage sur l’éthique scientifique, l’éducation à la santé, mais aussi les enjeux écologiques et environnementaux. Il a rappelé que l’esprit critique ne s’improvise pas : il se construit, dès le plus jeune âge, à partir d’un rapport rationnel aux faits et d’un apprentissage des méthodes scientifiques.
En conclusion, cette conférence a permis de remettre au cœur du débat public un enjeu majeur pour la démocratie contemporaine : la confiance dans la santé publique. En croisant les regards d’un spécialiste du système de santé et d’une experte en communication et médias, elle a mis en lumière l’ampleur des défis à relever pour réconcilier la société avec la science. Un combat qui exige des moyens, de la pédagogie et une mobilisation collective à toutes les échelles.
Lire la note : Santé et médias : comment lutter contre la désinformation ? – Laboratoire de la République
https://youtu.be/EMsG5HmSSdw
Dans un contexte international marqué par la montée des tensions, la peur d’un embrasement généralisé semble s’être installée dans l’imaginaire collectif. Guerre en Ukraine, conflits au Proche-Orient, rivalités entre grandes puissances, course aux armements : autant de foyers d’inquiétude qui alimentent l’idée d’un monde au bord du gouffre.
C’est précisément contre cette lecture pessimiste que s’est élevé Frédéric Encel, invité du Laboratoire de la République pour une Conversation éclairée animée par Brice Couturier, ce lundi soir. À l’occasion de la parution de son dernier ouvrage, "La Guerre mondiale n’aura pas lieu" (éditions Odile Jacob), le géopolitologue a proposé un regard nuancé, fondé sur l’analyse des faits et des équilibres internationaux.
Le lundi 16 juin s’est tenue une nouvelle Conversation éclairée autour du dix-huitième ouvrage du géopolitologue Frédéric Encel, « La Guerre mondiale n’aura pas lieu », publié aux éditions Odile Jacob.
La discussion, animée par Brice Couturier, intervient quelques jours après l’offensive lancée par le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu contre l’Iran. Ces récents événements permettent d’étayer les propos de Frédéric Encel qui expose clairement pourquoi l’éventualité d’une guerre à l’échelle mondiale n’a pas de sens.
Frédéric Encel introduit la conversation en insistant sur la définition du mot « guerre » et le contre-sens fait sur la notion d’alliance. Une alliance entre deux pays implique l’intervention militaire en cas d’attaque sur le territoire de l’un des deux contractants. Or, ni l’Iran, ni Israël, n’ont contracté d’alliance militaire, une des conditions nécessaires au déclenchement d’une guerre mondiale.
L’échange se poursuit sur les alternatives possibles à l’offensive armée. Le gouvernement israélien pouvait-il réagir différemment et miser sur des négociations ? Face à la menace que représente l’obtention de l’arme nucléaire par l’Iran, le géopolitologue estime que l’objectif militaire du gouvernement israélien de casser « l’épée de Damoclès » qui pèse sur son territoire est légitime.
La question de l’avenir du Moyen-Orient se pose. Est-ce que B. Netanyahu redessine le paysage de la région ? L’auteur constate un renversement des rapports de force à la suite des attaques du 7 octobre 2023 perpétrées par le Hamas. Néanmoins, il ne faut pas confondre cela avec un changement de paradigme. Les grands fondamentaux demeurent : instrumentalisation du religieux au profit du politique, faiblesse de la représentation conceptuelle de la nation et la géographie n’est pas abolie (les ressources naturelles commercialisables restent les mêmes).
Pour conclure, Frédéric Encel s’interroge sur la possibilité d’un embrasement de la situation au Cachemire, en Europe orientale et à Taïwan, zones qui apparaissent objectivement extrêmement tendues. Devant ce risque, « l’avenir est entre les mains des Occidentaux » achève-t-il.
Retrouvez sur Youtube l’intégralité de la conversation : (insérer lien)
https://youtu.be/JeRO33xArTw
Mercredi 2 juillet, le Laboratoire de la République organise une table ronde avec Nathalie Sonnac et David Smadja qui présenteront leur note sur "comment contrer la désinformation médicale et restaurer la confiance en la santé publique ?".
Depuis la crise sanitaire de 2020-2021, la confiance des Français envers les institutions, les médias et le monde médical a été sérieusement mise à mal. Ce scepticisme croissant envers les politiques sanitaires et les professionnels de santé affecte directement la gestion des enjeux de santé publique. Pourtant, la santé demeure la première préoccupation des citoyens.
Dans ce contexte, l’objectif de cette table ronde est double : analyser les causes de la défiance actuelle, proposer des pistes pour y remédier et présenter une note co-rédigée par Nathalie Sonnac et David Smadja, deux membres du Laboratoire de la République, apportant des recommandations précises pour encadrer les dérives informationnelles.
Lire la note : Santé et médias : comment lutter contre la désinformation ? – Laboratoire de la République
Nathalie Sonnac, professeure en Sciences de l’information et de la communication à l’Université Panthéon-Assas et responsable de la Commission Espace Public du Laboratoire, apportera son éclairage sur le rôle des médias et des institutions dans la lutte contre la désinformation.
David Smadja, professeur d’hématologie à l’Université Paris-Cité et à l’hôpital Georges Pompidou, responsable de la Commission Santé, partagera son expertise sur les impacts de la désinformation dans le domaine médical et les solutions envisageables pour rétablir la confiance.
Quand ? Mercredi 2 juillet, 19h30
Où ? Maison de l’Amérique latine
217 bd St Germain, 75007, Paris
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