Table-ronde inédite - parce que le sujet est au coeur des préoccupations de nombre de responsables d'entreprises, quels leviers d'actions mettre en place pour répondre au défi de la neutralité ?
Le Laboratoire de la République a le plaisir de vous convier à une table ronde « La neutralité en entreprise ».
Quand ? Mercredi 21 mai 2025 à 18h00
Où ? Conseil régional Hauts-de-France
151, avenue du Président Hoover, 59000 Lille
Inscription obligatoire
Attention : Nombre de places limité. Pièce d'identité obligatoire
Cliquez ici pour vous inscrire
Sous le signe de l’échange avec le format table ronde et de l’engagement citoyen, l’évènement de l’antenne lyonnaise du Laboratoire de la République a exploré une notion souvent délaissée ou mal comprise du triptyque républicain : la fraternité. Jean-Michel Blanquer, Président du Laboratoire, a ouvert les débats en interrogeant la place réelle de la fraternité dans une société française de plus en plus fragmentée.
Trois regards sur la fraternité : économique, générationnelle, éducation :
Notre table ronde composé de 3 intervenants riches de leurs diversité a permis de saisir les contours de la fraternité et de comment celle-ci peut se vivre concrètement dans notre société.
Cathy Simon (Centaure, sécurité routière – élue locale) a illustré la fraternité en entreprise par des initiatives concrètes : entraide entre collaborateurs, soutien aux publics fragiles et partenariats territoriaux. Pour elle, la fraternité économique passe par l’inclusion active : emploi des personnes handicapées, l’insertion des jeunes, la reconversion des seniors.
Philippe Albanel (Chez Daddy) par son intervention a mis en lumière la dimension intergénérationnelle de la fraternité. Ses cafés, conçus comme des « secondes familles », créent des espaces d’accueil et de lien social. Il appelle à un modèle hybride pour promouvoir la fraternité : un soutien public mais toujours fondé sur l’engagement citoyen local.
Olivier Dugrip (ancien recteur) a défendu une fraternité passant par l’éducation pour la rendre aussi concrète que les autres piliers républicains. De son enseignement théorique à sa promotion en dehors des temps de classe, l’école doit jouer un rôle majeur chez les jeunes à ce sujet.
Des grands défis pour la fraternité :
La fraternité dans le numérique : Le numérique peut-il rapprocher plutôt que diviser ? Les intervenants ont débattu de la fracture générationnelle et de la nécessité de former à la citoyenneté numérique dès l’école.
La fraternité dans les territoires : Comment tisser du lien dans une France marquée par des déséquilibres géographiques ? Les zones rurales ont leurs propres défis et la solution passe par des initiatives locales ancrées.
Tous ont souligné que la fraternité n’est pas qu’une vertu morale : elle doit être une obligation structurelle dans la République comme le sont la liberté et l’égalité.
Le Laboratoire de la République et plus particulièrement son antenne lyonnaise a rappelé son ambition : travailler précisément sur la fraternité dans toutes ses acceptions pour permettre d’en faire une réalité tangible à l’école, en entreprise et au cœur des politiques publiques en général. Les prochains travaux de l’antenne lyonnaise iront dans ce sens : faire vivre cet idéal républicain qu’est la fraternité.
Voir la captation :
https://youtu.be/vtFMpf_RQe4
Renée Fregosi est docteur en philosophie et en science politique. Consultante en relations internationales, elle a été directrice de recherche à l’Université Paris-Sorbonne-Nouvelle et membre du Conseil Scientifique du Laboratoire de la République.
“Qu’appelle-t-on aujourd’hui le Sud global ?
Ce terme désormais courant semble pourtant dénué de définition précise, voire mystérieux. De l’Amérique du Sud au Proche-Orient, quels sont les traits fédérateurs d’un ensemble si disparate ? Comment peut-on décrire l’unité et les positionnements du Sud global dans la géopolitique internationale ? Quel rôle y joue l’axe Moscou-Ankara-Téhéran ?
Nouvel acteur de la scène diplomatique et politique, le Sud global se manifeste également par sa présence militante au sein du monde occidental, et s’affirme de plus en plus comme une figure idéologique impulsant une dynamique critique, héritière du tiers-mondisme et du mouvement des non-alignés.
La politologue Renée Fregosi propose une description historique et conceptuelle du Sud global, de ses intérêts communs et des antagonismes qui le travaillent. En articulant le Sud global à l’actualité, elle examine notamment les réactions au massacre perpétré par le Hamas le 7 octobre 2023 afin d’évaluer le poids déterminant de la cause palestinienne et de l’islam politique dans cette galaxie, ainsi que celui des discours d’opposition à la « domination » occidentale.
Quatre-vingts ans tout juste après la conférence de Bandung, les espoirs placés dans l’anticolonialisme et le non-alignement auraient-ils été sacrifiés, comme on les en accuse parfois, sur l’autel de l’antisémitisme et d’un anti-occidentalisme systématique ?”
Quand ? Lundi 12 mai à 19h30
Où ? Maison de l’Amérique latine
217 bd St Germain, 75007, Paris
Cliquer ici pour s'inscrire
L'antenne lyonnaise du Laboratoire de la République vous convie un évènement autour du thème de la Fraternité sur le campus d'HEIP Lyon.
Jean-Michel Blanquer, Président du Laboratoire de la République introduira la conférence.
Notre table ronde réunira des invités issus notamment de la société civile pour évoquer les différentes clefs de lecture de la Fraternité et proposer des solutions aux grands défis qui y sont associés.
Monsieur Philippe Albanel, fondateur de « Chez Daddy », café intergénérationnel
Monsieur Olivier Dugrip, ancien recteur de la région académique Auvergne Rhône-Alpes, académie de Lyon
Madame Cathy Simon, Vice-Présidente du Conseil départemental de l’Isère et Directrice du réseau Centaure
Où ? HEIP, 25 rue de l'université, 69007 Lyon
Quand ? 7 mai 2025 à 18h00
Inscription obligatoire
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Le jeudi 24 avril 2025, dans le cadre des Conversations éclairées organisées par le Laboratoire de la République, Brice Couturier a reçu Benjamin Morel, maître de conférences en droit public à l’université Panthéon-Assas. L’échange portait sur son dernier ouvrage, Le nouveau régime ou l’impossible parlementarisme, dans lequel il analyse les évolutions récentes de la vie politique française. À partir du constat des fractures traversant le pays, des déséquilibres politiques accentués depuis 2022 (montée des populismes, tripolarisation...), Benjamin Morel s’interroge sur l’effectivité des institutions actuelles. Plusieurs pistes ont été évoquées : la parlementarisation du régime, l’établissement d’un mode de scrutin proportionnel…
Benjamin Morel propose dans son livre une analyse approfondie de la situation politique française actuelle, marquée par des bouleversements institutionnels et une recomposition profonde du paysage partisan.
Au cœur de l’échange : la crise de fonctionnement des institutions de la Ve République, illustrée récemment par la dissolution engagée par Emmanuel Macron. Cette décision, selon Benjamin Morel, révèle moins une crise institutionnelle qu’une dégradation de la vie politique. L’absence de majorité claire menace la stabilité gouvernementale et favorise une montée des mouvements populistes.
L’auteur interroge la pertinence du présidentialisme tel qu’il fonctionne aujourd’hui. Il rappelle que sous la Troisième République, le président disposait paradoxalement de pouvoirs plus étendus qu’actuellement, et que la notion de "domaine réservé" n’a jamais eu d’existence juridique précise. Ce constat le conduit à formuler une question centrale : le présidentialisme est-il encore viable dans un contexte de tripolarisation du champ politique, aggravée par des conflits intrapartisans croissants ?
Selon Benjamin Morel, le maintien du rôle prépondérant du Président suppose impérativement l’existence d’une majorité parlementaire stable. À défaut, c’est l’impasse. Mais cette impasse, insiste-t-il, ne justifie pas nécessairement un changement de régime : elle appelle plutôt à une réforme du fonctionnement des institutions. Il s’agit moins de refonder que de réajuster pour éviter de retomber dans l’instabilité chronique connue sous la Quatrième République.
La discussion a également porté sur les modalités de représentation électorale. Aux yeux de Benjamin Morel, le mode de scrutin majoritaire à deux tours semble désormais inapte à produire une majorité efficace, compte tenu d’une tripartition stable de l’électorat — chacun des trois blocs politiques représentant environ un tiers des voix, avec une faible porosité entre eux. Ces réflexions sur le mode de scrutin ont fait l'objet de points de vue divergents, justifiant la nécessité d'un tel débat. Cette configuration, loin d’être spécifiquement française, est observable en Allemagne et tend à s’étendre à l’échelle de l’Europe occidentale.
Benjamin Morel a écarté plusieurs pistes de réforme (scrutin à un tour, relèvement du seuil de qualification, élargissement des circonscriptions) au profit d’une réflexion plus large sur le recours à un scrutin proportionnel. Il rappelle que celui-ci existe sous de nombreuses formes – entre 50 et 80 variantes – et pourrait permettre une représentation plus fidèle du paysage politique. Toutefois, il souligne que le mode de scrutin, en tant qu’outil, ne peut à lui seul résoudre la question de la polarisation et de la stabilité politique.
Enfin, l’auteur insiste sur le caractère systémique de la crise actuelle. Elle ne touche pas uniquement la France, mais l’ensemble du monde occidental. Il s’agit d’une crise de l’action politique, doublée d’une crise de l’espace public démocratique. Les institutions, dans cette dynamique, jouent un rôle aggravant mais ne sont pas la cause unique du malaise. Pour Benjamin Morel, l’urgence est claire : des décisions rapides et lucides doivent être prises pour éviter l’affaiblissement durable de notre capacité à gouverner.
Retrouvez sur Youtube l’intégralité de la conversation menée par Brice Couturier et Chloé Morin :
https://www.youtube.com/watch?v=GsgPeONwakk
Le 27 mars 2025, l’antenne niçoise du Laboratoire de la République a été officiellement lancée lors d’une soirée accueillie au Centre Universitaire Méditerranéen. Un lieu symbolique pour une étape importante : l’ancrage local d’une dynamique nationale initiée en 2021, ouverte à toutes les forces vives du territoire.
Plus de 150 personnes ont répondu présentes à cet événement : des citoyens engagés, des jeunes, des enseignants, des élus, des acteurs associatifs, mais aussi quelques représentants du monde économique. Ce large rassemblement témoigne de l’attente, du besoin, et de la volonté de s’impliquer concrètement pour faire vivre la République, ici et maintenant.
Une initiative née au cœur des défis contemporains
Créé en 2021 par Jean-Michel Blanquer, le Laboratoire de la République se donne pour mission de défendre les principes républicains face aux tensions identitaires, à la montée des extrêmes et au recul du débat démocratique. Son action repose sur trois piliers : transmettre, agir, expérimenter.
Avec le lancement de l’antenne niçoise, c’est une nouvelle page qui s’ouvre, fondée sur la co-construction et la participation. Il s’agit d’ancrer la République dans la réalité locale, en s’appuyant sur les énergies du territoire notamment celles de la jeunesse et du monde économique.
Une soirée d’engagement et de prise de conscience
Les interventions croisées de Jean-Michel Blanquer et de Christian Estrosi, maire de Nice et président de la Métropole, ont donné le ton. Ensemble, ils ont souligné l’urgence de se mobiliser pour réaffirmer les valeurs universalistes des Lumières et redonner corps à un idéal républicain commun.
Jean-Michel Blanquer a mis en garde contre la fragmentation du débat public et les menaces qui pèsent sur l’unité républicaine. Christian Estrosi a rappelé que la République ne se décrète pas : elle se vit au quotidien, dans les écoles, les associations, les institutions, et à travers chaque engagement civique.
La Fresque de la République : un outil concret pour les jeunes
À l’occasion de ce lancement, les missions locales du département ont découvert la Fresque de la République, premier outil pédagogique développé par le Laboratoire. Il s’agit d’un support innovant, interactif et accessible, conçu pour permettre aux jeunes de s’approprier les valeurs républicaines de manière participative.La fresque favorise le débat, l’expérimentation et l’intelligence collective. Elle incarne l’approche du Laboratoire : faire vivre la République non par l’abstraction, mais par l’expérience et l’échange.
Le monde économique invité à s’impliquer
La présence des représentants du monde économiques local (UPE, CCI) a permis d’amorcer des discussions prometteuses afin de créer des liens avec le monde de la jeunesse. Le Laboratoire souhaite associer pleinement les entreprises et les réseaux professionnels à la dynamique républicaine : inclusion, responsabilité sociétale, éthique, formation civique… autant de sujets sur lesquels leur rôle est central.
Une antenne à construire ensemble
Ce lancement est avant tout un point de départ. L’antenne niçoise du Laboratoire de la République est un espace à imaginer collectivement, ouvert à toutes les contributions. Chacun, selon son parcours et ses convictions républicaines peut y trouver sa place.
Le Laboratoire est une plateforme vivante, ouverte à celles et ceux qui veulent s’engager pour une République concrète, inclusive, et tournée vers l’avenir.
La jeunesse, moteur de la République vivante
Si la République est un héritage, elle est surtout une promesse à tenir et à renouveler. Et cette promesse ne peut être portée sans l’engagement des jeunes générations. Le lancement de l’antenne niçoise a donné une place centrale à cette conviction : la République ne se transmet pas uniquement par des discours, elle se vit, se questionne et se transforme par celles et ceux qui s’en emparent.
Lycéens, étudiants, jeunes en formation, en service civique, en recherche d’emploi, militants associatifs ou citoyens en devenir : vous êtes au cœur des enjeux républicains. Vous êtes confrontés aux défis contemporains — inégalités, discriminations, crises démocratiques, écologiques ou sociales — et vous êtes aussi porteurs de réponses, d’élans, d’innovations.
Le Laboratoire de la République vous appelle non pas à adhérer à un dogme, mais à prendre part à une aventure collective, ouverte, exigeante. Ici, vous avez la possibilité d’imaginer des outils d’éducation citoyenne, de créer des événements, de faire entendre vos voix dans les débats, de tisser des ponts entre générations, entre quartiers, entre mondes parfois trop cloisonnés.
Rejoindre l’antenne du Laboratoire, c’est accéder à un espace d’expression, de construction et d’action. C’est aussi faire l’expérience concrète d’une République qui écoute, qui soutient, qui grandit avec ceux qui la font vivre.
À Nice comme ailleurs, la jeunesse n’est pas la République de demain : elle en est déjà la force active, le souffle critique, l’espoir engagé. À vous maintenant de la faire vibrer, de la porter haut, de la transmettre à votre tour.
https://www.youtube.com/watch?v=ut2NQlbTZ-I
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