Conférence à Bordeaux – Laïcité et religions : quels chemins pour vivre ensemble ?

par L'antenne de Bordeaux le 5 septembre 2025 evenement_bordeaux_LAB_2409
Le Laboratoire de la République poursuit son développement en région et ouvre une antenne à Bordeaux. Pour marquer cette implantation, une première conférence est organisée le mercredi 24 septembre 2025 à 18h30, à l’Amphi Ellul du Pôle juridique et judiciaire de l’Université de Bordeaux.
Conçu comme un principe protecteur garantissant à chacun la liberté de croire ou de ne pas croire, ce pilier républicain suscite aujourd’hui de nombreuses interrogations, et parfois même des crispations. Dans une société plus diverse que jamais, comment faire de la laïcité non pas une ligne de fracture, mais un langage commun qui nous permette de mieux vivre ensemble ? Cette rencontre, ouverte à toutes et tous, permettra d’engager un débat constructif autour de cette valeur fondatrice de la République, en présence d’étudiants, de citoyens et de personnalités engagées. Elle donnera également le coup d’envoi d’un cycle d’initiatives et de réflexions porté par la nouvelle antenne bordelaise du Laboratoire de la République. Avec : Ferdinand Mélin-Soucramanien – Professeur de droit public à l’Université de Bordeaux, constitutionnaliste Sarah Bromberg – Présidente de la LICRA Bordeaux-Gironde Tareq Oubrou – Grand Imam de Bordeaux [Nom à confirmer] – Prêtre du diocèse de Bordeaux et le témoignage du Rabbin de Bordeaux Moïse Taïeb Quand ? Mercredi 24 septembre 2025 – 18h30 Où ? Amphi Ellul, Pôle juridique et judiciaire, Université de Bordeaux, 35 place Pey Berland, 33000 Bordeaux Inscription obligatoire Attention : Nombre de places limité Cliquez ici pour vous inscrire

« Défendre la liberté d’expression autour de Boualem Sansal » – Université 2025

le 3 septembre 2025 UE_Laboratoire_Republique_2025_4
L’Université d’été du Laboratoire de la République a consacré une soirée pour se mobiliser autour de Boualem Sansal, toujours emprisonné en Algérie. Plusieurs intervenants se sont succédés pour défendre la liberté d'expression, et rappeler leur soutien à l'auteur.
Pour la première fois, la fille de Boualem Sansal, Sabeha Sansal a pris la parole, plaidant en faveur de la libération de son père, qu'elle considère comme un "otage politique". Lors de son propos inaugural, l'essayiste Raphael Enthoven a affirmé que « défendre Sansal, ce n’est pas défendre une personne mais le droit universel de dire ce que l’on pense, même quand cela dérange ». S'en est suivie une table ronde modérée par Rachel Binhas, réunissant l'avocate Galina Elbaz et les journalistes Brice Couturier, Philippe Val et Ève Szeftel sur le thème de la "Liberté d'expression : entre urgence et courage". Pour conclure la soirée, l'acteur Stéphane Freiss a rendu hommage à Boualem Sansal, par la lecture de quelques lignes de son roman Le Village de l'Allemand, évoquant l'Algérie. On en parle dans la presse BERNIER Martin. "«L’Algérie doit cesser de martyriser mon père avant qu’il ne soit trop tard» : la fille de Boualem Sansal se confie au Figaro". Le Figaro. 29/09/2025. XERRI Ambre. "Philippe Val : "Dans l’affaire Boualem Sansal, l’Algérie s’est placée au même niveau que l’Iran"". L'Express. 02/09/2025 MALO Antoine. "Sabeha Sansal, fille de Boualem Sansal : « Mon père n’est plus une priorité pour la France »." La Tribune Dimanche. 31/08/2025 https://youtu.be/lJXzy4QfezA?feature=shared

Duo A. Pannier-Runacher et E. Hazan : « Pour une écologie populaire au service de la revitalisation des territoires » – Université 2025

par Agnès Pannier-Runacher , Eric Hazan le 3 septembre 2025 UE_Laboratoire_Republique_2025_12
L’échange entre Agnès Pannier-Runacher, Ministre de la Transition écologique et Eric Hazan, co-fondateur d'Ardabelle Capital, professeur à HEC et à Sciences-Po, s’est inscrit dans une série de tables rondes thématiques consacrées aux grands enjeux politiques et républicains Laboratoire de la République. Il visait à explorer comment faire de l’écologie un outil de transformation concrète au service des territoires.
Agnès Pannier-Runacher a souligné la nécessité de rendre les enjeux écologiques accessibles à tous les citoyens, en particulier dans les zones rurales et périurbaines. Elle a rappelé que « l’écologie doit être populaire », c’est-à-dire compréhensible et tangible sur le terrain, pour devenir un levier de revitalisation des territoires. Éric Hazan, de son côté, a mobilisé son regard académique et entrepreneurial pour souligner l’importance de penser l’écologie à l’aune des réalités économiques locales, indiquant que « le développement écologique doit générer des dynamiques économiques nouvelles sur les territoires ». Selon lui, l’écologie populaire trouve sa force dans les initiatives qui associent innovation institutionnelle, entreprises, et activités locales. On en parle dans la presse « Agnès Pannier Runacher : «Le mouvement politique écologique a été un des pires ennemis des politiques écologiques que l'on mène» ». Autun Infos. 29/08/2025 https://youtu.be/AcMBgrPalxg?feature=shared

Duo J. Méadel et C. Cibert : « Ville et ruralité : deux regards sur notre territoire » – Université 2025

par Cyril Cibert , Juliette Méadel le 3 septembre 2025 UE_Laboratoire_Republique_2025_11
Le débat s’est tenu à Autun dans le cadre de la deuxième édition de l’Université d’été du Laboratoire de la République. Il réunissait Juliette Méadel, ministre déléguée chargée de la Ville et Cyril Cibert, président de l'association des Maires Ruraux de la Vienne, autour du thème « Ville et ruralité : deux regards sur notre territoire ». Les échanges ont exploré les complémentarités et les divergences entre les réalités urbaines et rurales. L’approche visait à faire émerger une vision commune du territoire en tenant compte de ses spécificités.
Juliette Méadel, en charge de la politique de la ville, a ouvert le dialogue en soulignant l’importance des quartiers sensibles comme points d’appui des dynamiques urbaines. Elle a évoqué les défis spécifiques liés au logement, à la cohésion sociale et aux infrastructures dans les zones urbaines. Elle a insisté sur la nécessité de renforcer les services publics de proximité dans les quartiers populaires. Selon elle, la politique de la ville doit être pensée comme un espace d’innovation sociale et d’expérimentation territoriale. Cyril Cibert, représentant les maires ruraux de la Vienne, a mis en avant les atouts des zones rurales. Il a souligné les enjeux auxquels sont confrontées les communes rurales, comme la désertification des services publics, le vieillissement de la population et la difficulté d’accès aux soins et aux transports. Il a plaidé pour une reconnaissance politique plus forte de la ruralité, fondée sur des dispositifs adaptés et une politique de soutien ciblé. https://youtu.be/VL-JE5Jzmh8?feature=shared

Quel modèle social pour la France ? – Université 2025

par Astrid Panosyan-Bouvet , Aurore Bergé , Thierry Beaudet , [...] le 3 septembre 2025 UE_Laboratoire_Republique_2025_8
Dans le cadre de la deuxième édition de l’Université d’été du Laboratoire de la République, organisée à Autun, le débat intitulé « Quel modèle social pour la France ? » réunissait Thierry Beaudet, président du CESE ; Aurore Bergé, ministre déléguée chargée de l'Egalité entre les femmes et les hommes ; Xavier Bertrand, président du conseil régional des Hauts-de-France et Astrid Panosyan-Bouvet, ministre chargée du Travail et de l'Emploi autour d’une réflexion sur les instances et valeurs fondamentales d’un modèle social renouvelé pour la France. L'enjeu central était d'interroger la place de la fraternité au sein des principes républicains, notamment dans le contexte des inégalités contemporaines.
Thierry Beaudet, président du CESE (Conseil économique, social et environnemental), a ouvert le débat en soulignant une lacune dans les valeurs républicaines actuelles. Selon lui, « La fraternité est la partie oubliée de notre devise républicaine… ». Son intervention a posé les bases d’un dialogue fondé sur la solidarité comme pilier du modèle social, invitant à redonner sens et place à ce principe dans les politiques sociales et économiques. Aurore Bergé, ministre déléguée à l’égalité entre les femmes et les hommes et à la lutte contre les discriminations, a prolongé cette réflexion en interrogeant la capacité du modèle social français à promouvoir une égalité réelle. Elle a rappelé que l’égalité n’est pas seulement juridique, mais doit se traduire dans l’accès aux droits, aux opportunités et à la reconnaissance sociale, en particulier pour les femmes et les populations vulnérables. Xavier Bertrand, président du conseil régional des Hauts-de-France, a quant à lui mis l’accent sur les réalités territoriales. Sa participation en tant qu’ancien ministre et président de région a souligné le rôle des collectivités dans la mise en œuvre d’un modèle social adapté aux spécificités régionales. Il a évoqué la nécessité d’un soutien actif à l’emploi, à la formation, pour répondre aux défis des territoires. Astrid Panosyan-Bouvet, ministre chargée du Travail et de l’Emploi, a conclu en abordant les mécanismes du marché de l’emploi, soulignant la nécessité d’un modèle social qui protège les travailleurs face aux mutations économiques. Elle a évoqué l’importance de sécuriser les parcours professionnels tout en favorisant l’adaptabilité, notamment via la formation continue et une régulation du travail à la hauteur des évolutions technologiques et structurelles. https://youtu.be/pgAaUgRHAIM?feature=shared

Investir dans la République du progrès social – Université 2025

par Bernard Spitz , Clara Chappaz , Juliette Méadel , [...] le 3 septembre 2025 UE_Laboratoire_Republique_2025_7
Lors de la deuxième édition de l’Université d’été du Laboratoire de la République, organisée à Autun, s’est déroulé un débat autour du thème « Investir dans la République du progrès social ». Y ont participé Philippe Baptiste, ministre chargé de l’Enseignement supérieur et de la Recherche ; Clara Chappaz, ministre déléguée chargée de l’Intelligence artificielle et du Numérique ; Juliette Méadel, ministre déléguée chargée de la Ville ; et Bernard Spitz, président des Gracques. L’échange a exploré l’articulation entre innovation, justice sociale et attachement aux principes républicains.
Philippe Baptiste a ouvert la discussion en soulignant le rôle central de la recherche et de l’enseignement supérieur comme moteurs du progrès social. Selon lui, « il ne peut y avoir de progrès social sans investissement dans la connaissance et la formation ». Il a mis en avant la nécessité de renforcer les moyens alloués aux universités et aux laboratoires pour répondre aux enjeux sociaux contemporains. Clara Chappaz a ensuite pris la parole pour aborder la question du numérique. Elle a estimé que « le numérique doit servir l’égalité des chances, pas la renforcer des écarts sociaux ». Elle a insisté sur la nécessité de garantir un accès équitable aux outils numériques et aux compétences, afin que l’innovation technologique bénéficie à tous les territoires. Juliette Méadel a, de son côté, axé sa contribution sur les enjeux urbains et la cohésion territoriale. Elle a rappelé que « la justice sociale se joue dans les villes, dans les quartiers, là où les services publics sont encore trop souvent absents ou fragiles ». Elle a défendu une politique d’investissement ciblé dans les villes populaires, visant à renforcer l’accès à l’éducation, à l’emploi et aux services publics, comme levier du progrès social. Bernard Spitz a conclu le débat en offrant une perspective plus macroéconomique et philosophique. Il a souligné que « la République du progrès social ne doit pas être un slogan : il lui faut des bases économiques solides et une vision partagée ». Il a insisté sur la complémentarité entre l’action publique, le monde économique et les associations, pour développer un modèle républicain de progrès social, fondé sur la solidarité et l’innovation. https://youtu.be/ftMFnG8NxRA

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